L'histoire :
Le célèbre animateur alien Morbo présente un jeu télévisé intitulé Qui meurt d'envie d'être gazillionnaire ?. Le principe est simple, il suffit de répondre à des questions pour gagner de l'argent. Le hic est que pour remporter un million de dollars, l'erreur n'est pas permise sous peine d'être oblitérer par un rayon laser ! Fry et Bender adorent cette émission et passeraient leur journée à la regarder. Le professeur Farnsworth réunit tout le personnel de Planet Express quelques minutes plus tard. Il leur annonce devoir la somme d'un million de dollars, pour cause d'une erreur dans sa déclaration d'impôts ! La fermeture de l'entreprise est suspendue à cette dette. Tous se mobilisent donc pour réunir la somme. Malheureusement, les quelques petits boulots, comme le lavage de voitures volantes, ne fonctionnent pas suffisamment. Il faut dire que le délai de remboursement est très court : il n'est que d'une semaine. Dans un élan de générosité et de naïveté, Fry s'inscrit alors à l'émission de Morbo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après plus d'un an et demi d'attente, les fans de Futurama découvrent enfin la suite des aventures des livreurs du Planet Express en BD. L'univers futuriste de Matt Groening revient avec deux histoires. La première envoie Fry sur un plateau de jeu télévisé, avec Morbo comme animateur principal, dans un concept que ne rechignerait pas Jean-Pierre Foucault, à ceci prêt que la question à un million coûte la mort du participant, en cas d'erreur. Cet épisode est vraiment très drôle. On est une fois encore surpris par la fidélité entre la version papier et le dessin animé. Le second chapitre met Bender en face du Diable Robot et voit le tordeur de barres (30° ou 31° pas plus !) passer un pacte avec la démoniaque créature de ferraille. A l'instar du précédent épisode, on s'amuse beaucoup et c'est presque trop vite qu'on parvient à la fin de l'album. Visuellement, l'album est illustré par James Lloyd. Il bénéficie d'un véritable souci de finition. Signalons également qu'on retrouve l'expérimenté Dave Stewart, celui de Hellboy, à la colorisation. Bref, ce nouvel opus de Futurama est vraiment très bon. Espérons qu'on n'attende pas la Saint-Glinglin avant que le prochain n'atterrisse chez nos libraires...