L'histoire :
Les deux pilleurs de ruines, Rex le renard-chien et Pogo le cochon, arrivent jusqu’à un vieux donjon croulant. La carte de Rex indique que cette tour se nomme le donjon de Rygone. Cette fois, c’est au tour de Pogo d’aller explorer cette ruine. Cependant, il ne sent pas très bien cet endroit. En réalité, il a peur d’y aller tout seul. Rex ne l’entend pas de cette oreille. Il a déjà exploré les ruines précédentes, maintenant c’est au cochon de s’y rendre. Pogo pénètre dans la tour. A l’intérieur, il découvre des squelettes qui lui donnent la nausée. Il poursuit tant bien que mal son exploration jusqu’au sommet du donjon. Il découvre alors une salle dans laquelle se trouve un coffre lumineux vert protégé par un enchantement. Ne sachant comment le prendre, il demande conseil à Rex, par la meurtrière. Celui-ci est en train de faire sa sieste, il lui indique juste d’utiliser un livre des sorts. Pogo, heureusement, a récupéré celui du mage Torn avant de partir. Maladroit qu’il est, en se rendant vers le coffre, il trébuche et fait tomber le livre dans un trou du plancher. Il tente quand même un sort qu’il connait et réveille un monstre énorme sous le donjon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce comics jeunesse de Derek Laufman se montre d'emblée particulièrement inspiré du monde des jeux de rôles. Le londonien illustre son histoire de personnages zoomorphes évoluant dans un monde imaginaire, les Terres de ruines. Ces personnages principaux sont Rex le renard-chien, le cochon Pogo, Kale l’écureuil et Lula l’amphibienne. Ces pilleurs de ruines, dotés de caractères complètements différents, demeurent cela dit complémentaires dans leur façon d’aborder une quête au trésor. Ici, la découverte d’un parchemin du fameux pirate Rygone indique l’emplacement de son fabuleux trésor et va les conduire vers une aventure trépidante, pleine d’embûches et de méchants comme Fargus le loup, prêts à en découdre. Le format comics donne du rythme et du dynamisme à cette quête bon-enfant teintée d’humour grâce à la narration et aux mises en scènes rigolotes. Elle se divise en cinq chapitres, qui ponctuent les étapes marquantes de l’aventure. Derek Laufman use ici d’un graphisme proche du dessin animé. L’influence graphique des univers Disney est indéniable, son album est une réussite visuelle, agréable à regarder, facile à lire.
