L'histoire :
Cela fait maintenant un mois que Dawn a rejoint le groupe. Jusqu'ici la jeune femme ne connaissait les autres membres du groupe que par le biais de pseudo. Grâce aux pouvoirs télépathiques, ils ont à présent retrouvé la mémoire concernant leur véritable identité. C'est ainsi que tous se représentent. Dawn s'isole ensuite avec Syd dans sa chambre. Elle souhaite connaître le véritable nom de la Voix et ne peut cacher ses sentiments à son amie. Syd ne s'était pas rendue compte que Dawn était amoureuse de lui, même si elle n'était pas certaine que cela soit réciproque. Devant la peine de celle-ci, Syd consent à lui donner le prénom de la Voix, Stephen, avant de sortir. En colère, elle se rend ensuite auprès de Wire. Il ne l'a pas prévenu que Dawn était amoureuse, au risque de mettre le souk dans leur groupe. Une gifle et quelques remarques plus tard, la gêne occasionnée a laissé la place à une nouvelle cohésion entre tous...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
They're Not Like Us a été une jolie découverte avec un univers revisitant des thématiques similaires à celles des X-Men des débuts mais modernisées ! Disposant d'un visuel étonnant pour un comics avec son esthétique plus bande dessinée franco-belge, l'introduction à cet univers d'Eric Stephenson ne nous avait pas laissé de marbre. Cette suite a malheureusement un peu de mal à conserver le même niveau. Tout d'abord, l'histoire met énormément de temps à redémarrer. L'auteur insiste sur ses personnages en leur offrant des scènes durant lesquelles ils échangent longuement mais à défaut de mieux les appréhender, le récit tourne en rond. Les deux tiers de l'album se révèle assez poussif et il nous faudra une dernière partie plus rythmée pour sortir de notre léthargie. L'histoire est donc décevante dans sa globalité, même si on retiendra quelques séquences plaisantes. Heureusement, les dessins restent de bonne facture. Le trait de Simon Gane couplés aux couleurs de Jordie Bellaire reste d'une redoutable efficacité. Encore un tome pour savoir où a bien voulu nous emmener Eric Stephenson et savoir si ce ventre mou qu'est ce second opus était bien obligatoire. À suivre...