L'histoire :
Île Celestina. Nico Bravo, Lula le Sphinx et Buck la Licorne, les employés de la boutique céleste de Vulcain attendent patiemment devant le magasin une livraison qui tarde à arriver. Pour tuer le temps, Nico lit son comic book des aventures du super-héros Gilgamesh qui se termine par un cliffhanger haletant. Alors que Nico se morfond de devoir attendre un mois avant de savoir ce qui va arriver à son héros favori, Lula le Sphinx et Buck la Licorne lui assurent que Gilgamesh gagnera à la fin car c’est toujours comme ça que ça se passe. Et d’ailleurs pour Buck, l’auteur de ce comic book s’est beaucoup inspiré de la réalité, notamment de la guerre des Licornes. Alors que Nico interroge son ami sur ce terrible conflit dont il parle très souvent mais sans en dévoiler grand-chose, il vient de se souvenir qu’un invité est sur le point d’arriver : c’est le Dieu du malheur et des épidémies, Sam. Mais Nico n’est pas à l’aise avec lui et pour tout dire il est même un peu stressé de sa venue. En effet, il a peur de contracter une maladie mortelle à son contact, d’autant plus que Sam est un personnage affable tout autant qu’étrange. Mais c’est à ce moment-là que l’exploratrice Eowulf et son oncle E. viennent d’arriver dans la dimension des Licornes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mine de rien, le scénariste et artiste Mike Cavallaro poursuit son petit bonhomme de chemin dans l’univers des comic books après avoir activement collaboré avec de grosses écuries comme Marvel, DC, Boom ! Studios, Cartoon Networks ou bien Warner Bros. Et l’homme semble s’être bien installé avec sa série Nico Bravo et les Troglodytes qui se situe allègrement dans la droite lignée des univers de Rick et Morty ou Adventure Time. Ainsi, ce second tome développe un peu plus l’univers lié à la boutique céleste de Vulcain et à la fameuse guerre des Licornes avec pas mal d’aplomb scénaristique derrière les oripeaux de l’humour. Ainsi, au travers des aventures de Nico Bravo et les Troglodytes, on va retrouver pas mal de références empruntées à la mythologie grecque ainsi qu’à la culture pop américaine, le tout avec subtilité. Du côté des dessins, Mike Cavallaro a opté pour des traits rapides et volontairement enfantins qui donnent à l’ensemble énormément de peps de façon à coller avec la ligne artistique très énergique de la série. Bien joué ! En définitive, Nico Bravo et les Troglodytes tome 2 est un petit comic book sans prétention mais plutôt sympa qui allie humour et action avec un petit de brin de folie qui fait mouche...
