L'histoire :
Suite à l’ouverture d’un livre, un homme sans histoire apparente se retrouve prisonnier d’un monde qui ressemble fortement aux enfers. Celui-ci est tout d’abord inconscient mais se réveille et une voix semble l’avertir que le Maître des lieux, Cthulhu, va venir le retrouver et lui faire subir nombre de tortures toutes plus horribles les unes que les autres : éventration, émasculation, etc. L’homme ne comprend pas vraiment sa situation et demande à la voix qui elle est. Il s’agit d’un dénommé Abdul Al-Hazred, celui-ci serait un poète qui aurait écri ce livre et en aurait été la première victime. L’homme ne comprend pas et demande comment s’enfuir, Abdul lui montre alors une vision où l’on voit la femme du prisonnier faire son deuil, et ce deux années après. En colère, l’homme se redresse et commence à fuir à travers les limbes dans lequel il se trouve. Mais une étrange créature l’aperçoit et le prend en chasse avant de le laisser filer. Notre homme va alors faire la rencontre d’une tête à huit pattes qu’il a tôt fait d’appeler l’araignée. Celle-ci est plus amicale et décide de suivre un peu notre prisonnier jusqu’au moment où ils tombent nez à nez avec un démon de grande taille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce titre est une véritable expérience (épreuve ?) visuelle proposée par Patrice Woolley. Il convient de se poser les bonnes questions avant de se lancer dans la lecture. Est-ce un tome unique ? Oui (heureusement). Est-ce que l’histoire est bonne ? Non. Est-ce que celle-ci semble directement inspirée des travaux de Lovecraft ou de Clive Barker ? Evidemment. Développe-t-elle un brin d’originalité ? Non. Est-ce que la narration est novatrice ? Non. Est-ce que la fin est extraordinaire ? Absolument pas, tant celle-ci est téléphonée. Est-ce que les dialogues sont bons ? Mouais. Est-ce que la couverture est belle ? Elle est à l’image de ce qui se trouve à l’intérieur. Est-ce que les dessins sont réussis ? Non. Est-ce que c’est moche ? Oui, très. Est-ce que les personnages sont bien faits ? Non. Est-ce que l’auteur utilise l’informatique dans sa technique visuelle ? A fond. Est-ce qu’il maîtrise les logiciels informatiques ? Non, pas tant que ça… Est-ce que cela fait peur ? Oui. Pourquoi ? Parce qu’un titre avec une qualité aussi faible ne peut normalement pas exister. Est-ce que vous allez offrir ce livre à quelqu’un que vous détestez ? Oui, oui, oui ! Patrice Woolley est un artiste multi casquette ; l’expérience bancale qu’il vient de proposer n’est pas la première, mais peut-être la dernière. Ce Necronomicon donne la nausée, fait mal au porte monnaie et vous convaincra que le recyclage est bon pour la survie de notre planète !