L'histoire :
Cet album réunit douze récits dont :
- McCree : L'hypertrain sifflera trois fois : Jesse McCree se trouve sur le toit d'un hypertrain, fumant son cigare. Soudain, il aperçoit des hélicoptères se rapprocher et déposer plusieurs individus armés à l'intérieur. Certain qu'il va porter le chapeau, Jesse décide d'intervenir. Une fois à bord, il flingue avec son fidèle six-coups les agresseurs qu'il croise. Alors que l'hypertrain passe dans un tunnel, il finit son travail et élimine tous les types armés et balance même en dehors l'objet que ces hommes étaient venus chercher...
- Torbjörn : le destructeur : À Boklovo, capitale du Kurjikistan, un omniaque saccage la ville. Progressant via les égouts, Torbjörn espère ramener le calme. En sortant de terre, il tombe sur un gigantesque robot. Celui-ci est déjà en train de combattre des avions et multiplie toujours les dégâts en ville.Grimpant sur le robot et se glissant à l'intérieur Torbjörn a bien l'intention de le stopper au plus tôt...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le monde du jeu vidéo, il y a certains studios dont on surveille la production avec insistance. C'est le cas de Blizzard qui n'a de cesse depuis ses débuts de prouver qu'un jeu vidéo peut être parfaitement pensé et distrayant, peu importe le registre. Bien décidé à s'emparer du genre F.P.S. (first person shooter ou jeu de tir à la première personne), l'éditeur a mixé le genre avec un système multijoueur aussi déjanté qu'addictif. Devenu un véritable phénomène depuis sa sortie, Overwatch a droit à des extensions comme ce comic-book révélant certaines origines. Tout d'abord, visuellement, le résultat est très réussi. On retrouve plusieurs artistes français comme Nesskain ou Bengal (qui assurent méchamment, en passant) et d'autres noms déjà croisés dans le nom de la bande dessinée franco-belge comme Miki Montilo ou dans les adaptations vidéoludiques comme Joe NG. L'esthétique globale et les designs respectent bien la charte graphique du jeu avec cependant quelques ajustements liés au style de chaque artiste. Concernant les histoires, il s'agit de mini-récits. Pas forcément très longs étendus en terme de précision sur les origines des personnages, l'album déçoit un peu sur cet aspect. En effet, nous avons plus souvent droit à des histoires narrant une séquence issu du passé des héros. Pas de quoi se lier ou se passionner pour ces derniers, seuls les fans les plus hardcore plongeront dans l'album et en tireront un intérêt plus que notable. Joliment édité par Mana Books, Overwatch n'est pas le type d'ouvrage qui permettra aux néophytes de découvrir cet univers mais réjouira le fan sur plus d'un point.
