L'histoire :
Le voyage dans les ruines englouties est encore flou pour Tanis et ses compagnons lorsqu’ils atteignent le rivage aux abords de Kalaman. Retrouvant Tasslehoff à l’intérieur de la cité, ils apprennent que les lancedragons ont été retrouvés, que l’orbe draconique a été détruit, mais surtout que Sturm est mort. Le soir venu, un dragon se pose derrière les remparts. La dame Bleue le chevauchant déclare avoir capturé l’elfe connu sous le nom du général Doré. Pour le libérer, plusieurs conditions sont émises, dont notamment la livraison du dénommé Berem, ainsi que la reddition des autres peuples renégats. Tannis se rend alors compte combien le seigneur Ariakas est puissant. En effet, pendant les trois semaines, des citadelles volantes se trouvent à proximité afin de dissuader le peuple de se rebeller. Alors qu’ils discutent de la marche à suivre, Tannis est bien décidé à se rendre à Neraka. Mais il n’est pas le seul : plusieurs se rendent à l’extérieur de la cité afin d’emprunter les dragons qui les mèneront dans la montagne, afin d’essayer de remplir une des conditions de la dame Bleue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Publiées en trois romans, les Chroniques de Dragonlance de Margareth Weis et Tracy Hickman ont bénéficié d'une adaptation en comics en 4 tomes. En effet, au regard des événements nombreux se déroulant dans le dernier livre, Dragons d’une aube de printemps, deux volumes ont été nécessaires. Le récit narre donc les dernières aventures de Tannis et de ses compagnons, des figures classiques de l’heroïc-fantasy – comme un elfe, un nain, etc – qui, afin de sauver un proche, repartent au turbin. Malgré une volonté évidente d'orchestrer un volet épique au souffle aussi ardent que celui d’un dragon, Andrew Dabb, scénariste et adaptateur de l’œuvre, ne parvient pas à convaincre pleinement. Les surprises sont en effet peu nombreuses et les rebondissements demeurent très normés. Les dessins sont une fois de plus assurés par plusieurs artistes. Malgré un effort certain pour conserver le même design, cela n’est guère agréable au fil de la progression. Une conclusion de cycle peu novatrice mais appliquée, qui ravira néanmoins les plus gros fans des romans.