L'histoire :
Sous la terre des Royaumes Oubliés, il existe un territoire nommé Outreterre. Là-bas, la lumière ne brille jamais. Les elfes noirs vivent dans ses tréfonds et y ont bâtis de gigantesques villes. A Menzoberranzan , les différents clans de drows, l'autre nom donné aux elfes noirs, se font régulièrement la guerre afin d'acquérir le pouvoir auprès de la déesse araignée Lolth. La famille Do'Urden se prépare d'ailleurs à attaquer les DeVir. L'assaut est donné de nuit. La victoire des Do'Urden est incontestable mais un sacrifice est exigé. Le second fils du clan doit mourir. Le petit Drizzt est épargné car son frère aîné est mort durant la bataille. En grandissant, l'elfe noir impressionne ses enseignants. Son art pour le combat ou son intelligence font de lui un drow différent. A un tel point qu'il refuse de faire couler le sang inutilement, contrairement à ceux de son espèce qui apprécient les flots d'hémoglobine. Progressivement, Drizzt refuse sa propre nature, jusqu'à vouloir quitter Menzoberranzan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En créant Dungeons & Dragons, Ed Greenwood a imaginé un univers gigantesque nommé Les Royaumes Oubliés. Jamais un jeu de rôle sur plateau n'avait suscité autant de passion, même des décennies après sa création. Devant un tel phénomène, il y eut bien évidemment des romans dont la formidable quête de Drizzt Do'Urden, un elfe noir qui reste encore à ce jour le personnage le plus mythique des Forgotten Realms. Milady Graphics avait publié il y a quelques années maintenant les versions comics de ces romans écrits par R.A. Salvatore. L'éditeur ressort, dans une intégrale bénéficiant d'une couverture rigide, un recueil des 3 premiers volets : Terre natale / Terre d'exil / Terre promise. Bien évidemment, adapter une œuvre littéraire en bande dessinée n'est jamais simple. Andrew Dabb, le scénariste, a du effectuer quelques ellipses mais celles-ci ne se révèlent pas handicapantes pour la bonne compréhension du récit. Mieux encore, elles sont moins présentes à mesure que l'histoire décolle. En plus, les dessins de Tim Seeley sont de bonne facture. Le seul regret vient de la colorisation de Blond, qui aurait gagné à jouer avec des atmosphères plus sombres. Amateurs d'heroic fantasy ou juste fan de Drizzt, si vous n'avez pas encore cette version comics des aventures de l'elfe noir, sachez que vous pouvez passer le cap, vous ne devriez pas le regretter.