L'histoire :
Dans ce premier recueil, découvrez le portrait de nombreuses femmes, parmi lesquelles :
- Glory, qui lit énormément de contes de fées et laisse une grande place à l’imagination dans sa vie. Parfois même, elle part à la recherche de lutins et autres créatures issus des mondes magiques…
-Lyhlyah est immortelle, de par sa nature, un esprit de la nature. Pourtant depuis le jour où elle est tombée amoureuse d’un homme, elle a du faire un choix cornélien entre cet amour interdit et son peuple.
- Victoria est une jeune femme dont la peine est inconsolable. En effet, le jour où son bien-aimé est partit avec une autre, elle n’eut plus aucun goût pour la vie…
- Naëry a connu bien des malheurs dans sa vie, notamment avec la mort de ses parents. Puis, la chance lui sourit : le roi la recueille et la considère, année après année, comme sa fille. Mais elle ne peut s’empêcher de se sentir seule.
- Coereil est la reine de la mer des côtes d’azur, régnant impitoyablement sur les eaux impraticables…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second artbook publié chez Milady Graphics, Elixir met en avant Mélanie Delon, une dessinatrice française qui, depuis la moitié des années 2000, nous propose de découvrir des portraits de femme. Contrairement à l’artbbok de Luis Royo, celui-ci propose un style graphique très différent, entièrement réalisé à la tablette (ou palette) graphique. On ne peut que rester pantois devant le réalisme du visuel, parfois proche de la photo. L’illustratrice réussit à faire ressortir une véritable émotion de ses travaux. Loin d’être froids, les portraits cherchent à nous révéler l’état d’esprit de ces dames… chacun est même complété par un texte nous expliquant qui elle est, et pourquoi la dessinatrice nous la dévoile ainsi. Certes, les histoires de ces héroïnes d’une page ne sont pas très poussées, mais elles ont le mérite d’exister. Mélanie Delon a longtemps été publiée dans des livres d’illustration comme Exposé. Aujourd’hui, on a donc enfin un accès simplifié à ses peintures digitales. Elixir se démarque toutefois du 9e art : il s’agit plus exactement du registre des « beaux livres ».