L'histoire :
Adam Cahill est un homme qui présente bien. Il enseigne dans les écoles hébraïques du monde entier. Il a une femme qu’il aime et une petite fille qu’y compte plus que tout à ses yeux. Pourtant, peu de personnes savent que ses déplacements cachent également une autre activité. Adam est le guerrier protecteur de l’ordre de Salomon, il possède deux des sept sceaux mystiques empêchant le monde d’aller vers sa fin. Alors qu’il revient d’une série de colloques, Adam n’a pas le temps de profiter de sa famille qu’il reçoit un appel urgent. Un des sceaux situé à Jérusalem a été dérobé par les Nicolaïtes et la prochaine cible des terroristes serait à Kiev. Partant sur les lieux, Adam retrouve le père Magister, son supérieur, qui l’avertit que Titus, un autre guerrier est déjà dans les catacombes. La menace des Nicolaïtes est bien réelle et alors qu’il descend retrouver l’autre protecteur, une mauvaise surprise l'attend. Les ennemis sont déjà là et ont fait un véritable massacre. Ce n’est rien comparé à ce qu’Adam va leur faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Nickel sont bien connues des amateurs de récits violents et sanguinaires puisque l’on retrouve à son catalogue des titres comme Slaine ou Requiem Chevalier vampire. Sorti chez Heavy Metal aux USA, Les Quatre Cavaliers de l’apocalypse raconte comment le monde risque de sombrer dans les ténèbres si les sept sceaux mystiques sont détruits. Heureusement, l’Humanité peut compter sur Adam Cahill, un guerrier surpuissant, qui manie aisément les épées pour trancher les sbires démoniaques. Loin de faire dans la finesse, le récit est juste ultra-bourrin. Les séquences s'enchaînent parfois de façon bien abrupte et la montée en puissance de l'aspect tragique entourant le drame vécu par Adam (car oui il va souffrir le bougre !) chute dès la moitié de l'album. Le trio de scénariste ne parvient pas à donner suffisamment de contenu à un univers pourtant prometteur. On regretterait presque de retrouver le pauvre Simon Bisley dans cette jolie gadoue. Le fameux dessinateur de Lobo rend une copie assez correcte dotée d'une colorisation évoquant parfois Richard Corben sur certaines cases. Le rendu graphique est donc intéressant mais il manque vraiment un degré de finition pour être stupéfiant. Il ne reste au final de cette mise en bouche pas grand chose à retenir.