L'histoire :
Dans les rues de New-York, deux drôles de loustics se trimbalent. Sam est un chien en costard-cravate et portant un chapeau. Il est accompagné de Max, un lapin hyperactif. Tous les deux sont des agents de la police freelance, une brigade plus ou moins officielle des forces de l'ordre. Ils n'hésitent pas à intervenir dès qu'un voyou dépouille une femme de son sac ou la violente, le tout en évitant soigneusement de tomber sur de vrais policiers ! De retour à leur bureau, ils écoutent les messages de leur répondeur mais rien de bien nouveau à l'horizon. Soudain, un coup de téléphone retentit. Il s'agit du commissaire qui aurait besoin d'eux aux Philippines. Là-bas se déroulerait des choses assez louches. A peine sont-ils arrivés sur place qu'il découvre que le docteur Fritz Nunkie est présent et qu'il manipule des patients à l'occasion de cérémonies occultes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous avez un jour tâté du jeu vidéo du même nom dans les années 90, il y a de grandes chances pour que Sam & Max vous dise quelque chose. Sam est un chien habillé en costard-cravate et porte un chapeau à la Humphrey Bogart. Max est un lapin hyperactif et énergique. Tous les deux enquêtaient dans des affaires un peu spéciales pour ne pas dire loufoques. Ce jeu de LucasArts est en réalité l'adaptation d'une série de comics du même nom. Le titre a été créé par Steve Purcell (qui s'occupera pour l'anecdote de la version vidéoludique) qui a en fait repiqué l'idée de son frère cadet. Ce dernier, encore tout jeune, avait imaginé les aventures de ces deux personnages avant de les confier à son aîné. L'imagination de Steve Purcell a fait le reste et a su conquérir des milliers de lecteurs et par extension de joueurs et de téléspectateurs car une adaptation animée fut produite. Plus de 20 ans après sa conception, que reste t-il du matériel original ? Tout d'abord, il faut féliciter l'édition d'Onapratut qui permet de profiter au mieux des planches assez incroyables de Steve Purcell. Son dessin est magnifique et son trait cartoony est d'une grande richesse. Sur les 200 pages contenues dans cette intégrale, une cinquantaine est présentée en couleurs. Au niveau de l'histoire, attendez-vous à retrouver l'univers délirant de l'auteur avec des enquêtes sans queues ni têtes et une fantaisie qui touche même le dessin. Un exemple ? Saviez-vous que la Tour Eiffel existait aux Philippines ? C'est un des nombreux délires de Steve Purcell qui permettra aux fans de replonger sans problèmes dans cet univers atypique. Pour les autres, cela ne sera pas aussi simple mais avec un peu d'efforts... Un ouvrage auquel les amateurs boosteront la note d'un voire de deux points !