L'histoire :
David Banner s’est vu confier la mission de tuer Nicholas Fury. Mais ce dernier, en jouant de ruse, a réussi à l’assommer. A son réveil, David se retrouve dans un endroit qui lui semble être tout sauf son Ecosse natale, il s’agit du nouveau monde ! A sa grande surprise des êtres énormes ressemblant à de gros reptiles, des dinosaures, se situent juste à côté de lui et l’arrivée de vélociraptors provoquent la fuite de nombre d’entre eux. David est heurté par l’un d’eux et soudain, se métamorphose en un humain à la dimension hors norme, plus connu sous le nom de Hulk. Pendant ce temps, à Roanoke, Peter, l’ancien assistant de Fury, s’est reconverti en apprenti imprimeur, partageant sa vie au côté de Virginia. Il part aider son patron, Jonah, à effectuer la distribution de leur journal. Pendant celle-ci, le village voit l’arrivée de nombreux dinosaures. Peter cherche alors à faire fuir ces derniers afin d’éviter tout incident. Mais certains, pris de panique, commencent à agresser les habitants du village. C’est alors qu’apparaît un gigantesque tyrannosaure blanc…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série 1602 se voit ici dotée d’une suite ! Excellent, vous dites-vous ? Pas tant que ça… Si les deux premiers tomes étaient scénarisés par l’excellent Neil Gaiman (qui déteste les français, soit dit en passant), la nouvelle itération des super héros, appelés prodiges, en cette année 1602, est loin d’être du même acabit. Grossière, l’histoire de Greg Pak mise avant tout sur deux choses : l’action et les super héros. Ces derniers sont nombreux, puissants et charismatiques, le dessinateur Greg Tochini leur rendant fort bien hommage la plupart du temps, malgré quelques planches très laides. Ainsi, les apparitions de Hulk sont très impressionnantes. A défaut de nous proposer un véritable scénario où complot et manipulation joueraient un vrai rôle, nous découvrons une succession de séquences d’action sans grand intérêt, nous menant à une conclusion peu mémorable. Il est bien dommage de voir que les impératifs commerciaux – car cette suite se situe dans ce contexte – ne puissent pas toujours être d’aussi bonne qualité que leur inspiration. N’est pas Neil Gaiman qui veut !