L'histoire :
Clive et Warren, deux scientifiques, effectuent des recherches sur un virus et un traitement capables de calmer les patients. En partie financées par l’université, leurs expériences leur permettent d’effectuer un test sur un cobaye humain ! Celui qui a été choisi est un hooligan, de quoi véritablement tester leur traitement. Malgré l’opposition de Clive, qui préfèrerait effectuer les tests sur des chimpanzés, Warren les débute. En cours de processus, le scientifique est obligé d’augmenter les doses. Mais le sujet s’énerve et veut s’enfuir. Warren se saisit alors d’un extincteur et le frappe très violemment à la tête. Le hooligan meurt sur le coup et les deux scientifiques se retrouvent avec un cadavre sur les bras. Ils se débarrassent alors très simplement du corps, en l’enterrant. Reprenant leurs recherches, Warren découvre un génome permettant une propagation rapide de ce virus grâce à Ebola. Les tests reprennent, cette fois-ci sur un singe, mais au bout de deux semaines l’inhibiteur a raté le coche et a muté en un virus de fureur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au départ, 28 jours plus tard est un film de Danny Boyle (Trainspotting, Sunshine) basé sur un scénario d’Alex Garland (La plage). Ce titre s’est avéré une véritable bouffée d’air frais dans le milieu des films horrifiques de zombies, en les montrant sous une nouvelle facette, plus hargneux, plus rapides (ils courent)… Une suite a même été tournée et s’intitule 28 semaines plus tard. Composé de 4 chapitres, ce recueil revient sur des événements que ces dits films n’ont pas développés : la genèse du virus, la survie et la période entre les 28 jours et les 6 semaines. Les scénarii sont l’œuvre de Steve Niles, un des maîtres du genre horrifique dans le milieu des comics (30 jours de nuit). Le résultat est plutôt convaincant, enrichissant parfaitement les films, nous révélant des détails souvent intéressants et jamais hors de propos. La troisième partie est d’ailleurs vraiment réussie. Le scénariste réussit donc un véritable tour de force en restant très proche de l’histoire originale d’Alex Garland. Chaque chapitre est illustré par des dessinateurs différents et le résultat est, de fait, fort varié. Côté bonnes surprises, Nat Jones offre un rendu très intéressant, avec un souci du détail évident, notamment dans les décors. Bien évidemment, ce tome se destine avant tout aux fans des histoires de zombies et à un lectorat averti d’une violence éprouvante. Gueuhghaaaaaagh !