L'histoire :
An 2200. Bien que toutes les rencontres précédentes avec la forme de vie extraterrestre connue sous le nom de xénomorphe se soient terminées dans d’affreux bains de sang, la compagnie Weyland-Yutani n’a jamais renoncé à son projet de dompter ces dangereuses créatures pour mettre sur pied son nouveau programme d’armement biologique. À ce titre, sur la station orbitale Epsilon, la corporation a même réussi à créer une véritable pépinière d’aliens à partir d’un embryon prélevé dans le corps d’un employé, un certain Gabriel Cruz. Plusieurs années après cette douloureuse opération, Cruz est revenu sur Terre pour y couler une retraite paisible, espérant oublier les horreurs du passé et renouer avec son fils, Danny avec qui les liens ont été brisés. Petit à petit, le paternel essaye de réparer les choses avec son fiston mais les rapports sont difficiles car ce dernier est devenu un militant qui combat Weyland-Yutani, au grand dam de son père. Un beau jour, Gabriel Cruz est convoqué par ses anciens employeurs… il ne s’imaginait pas être contraint de repartir aussi vite sur la station Epsilon, où l’enfer s’est installé en son absence ! Là-haut, dans l’espace, la vie d’un être cher est en danger, et Cruz s’apprête à revivre un nouveau cauchemar où les monstres les plus dangereux ne sont peut-être pas forcément les terribles xénomorphes. De plus, quelque chose de plus ancien et de plus sombre, tapi dans les ténèbres, attend patiemment son heure…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis le film Alien de Ridley Scott en 1979, le succès ne s’est jamais démenti pour la franchise puisque les xénomorphes sont à l’honneur dans de nombreux films, jeux, comics, etc. Avec Les Liens Du Sang, Phillip Kennedy Johnson et Salvador Larroca ont mis sur pied une série qui se déroule en 2200, dans la continuité des trois premiers films. Pour ce faire, on suit les aventures de Gabriel Cruz, un soldat à la retraite qui a déjà eu affaire avec les aliens. Bien entendu, Phillip Kennedy Johnson développe une histoire qui respecte le cahier des charges de la franchise avec de nombreux clins d’œil à la saga, notamment avec le personnage de Bishop. Mais loin de faire une resucée des œuvres originales, le scénariste met en place une narration haletante avec pas mal d’intrigues et de sous-intrigues nouvelles plutôt bien amenées. Du côté de la partie graphique, Salvador Larroca a opté pour des traits fins et une mise en scène assez classique, ce qui permet de la fluidité dans la lecture. Par contre, les visages des personnages ne comportent que peu d’expression, ce qui tranche pas mal avec les ambiances de terreur… En fin de compte, Les Liens Du Sang est une excellente mise en bouche en forme de point d’entrée dans l’univers Alien pour les novices et de véritable continuité pour les fans. Le scénariste a eu la bonne idée de faire des références aux films, tout en développant un récit indépendant. Vivement la suite !
