L'histoire :
Ce numéro contient :
- Deadpool (2016) (épisodes 1, 2 et 3) : Huit mois se sont passés depuis la destruction du Battleworld. Deadpool a décidé de changer totalement de façon de vivre et pour faire le bien, il s'est entouré d'une équipe d'apprentis héros comme Foolkiller, Guignol ou Solo. Tous sont habillés de la même manière que Wade Wilson et se rendent aux quatre coins du monde. Deadpool a désormais suffisamment d'argent pour ne plus se faire payer en échange des services rendus. Cela durera t-il éternellement ?
- Spider-Man / Deadpool (épisode 1) : À l'usine de traitement des eaux usées, Spider-Man et Deadpool associent leurs talents pour essayer de vaincre Hydroman. Alors qu'ils en viennent à bout, ils se retrouvent téléportés dans la dimension de Dormammu. Retenu tous les deux prisonniers, parviendront-ils à s'échapper ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mercenaire le plus déjanté du Marvelverse répond lui aussi présent pour cette nouvelle ère de la Maison aux idées. Aux commandes des nouvelles aventures de ce dernier, nous retrouvons toujours Gerry Duggan. Le scénariste nous avait offert un run d'anthologie sur le personnage et l'on se demandait ce qu'il allait bien pouvoir inventé cette fois-ci. L'histoire débute huit mois après Secret Wars et nous montre un Deadpool devenu une véritable star populaire et qui a monté un groupe de mercenaires aidant les gens. L'idée est plutôt intéressante et même si la mise en place est un peu balbutiante au départ, elle se révèle assez sympathique au final. Gerry Duggan n'omet pas d'ajouter l'humour nécessaire à une aventure du mercenaire disert et se sert notamment de personnages oubliés comme Guignol ou Foolkiller. Gerry Duggan n'efface aucunement son précédent run et ramène même Shiklah le temps de quelques cases. Mike Hawthorne répond lui aussi présent et livre une prestation de bonne qualité. La revue inclut en plus des deux épisodes de la série principale le premier du teamp-up Spider-Man/Deadpool. Joe Kelly est à la manœuvre et comme souvent avec ses récits, ils sont assez difficiles à suivre tant ils partent dans tous les sens. Heureusement, quelques bonnes séquences se dégagent ici et là et permettent de profiter des planches efficaces d'Ed McGuinness. En résumé, un premier numéro qui pose de nouvelles bases... dans la continuité des précédentes !