L'histoire :
La nuit tombe au Japon lorsque War Machine entre dans la Tour Stark d'Osaka. James est sur les traces de Madame Masque mais ne trouve encore que peu d'indices. Pendant ce temps, Tony Stark invite Amara Perera à déjeuner dans un café lambda de New York. Alors qu'ils discutent tranquillement, un homme approche. Il s'agit de Victor Von Fatalis. Celui-ci est à visage découvert, plutôt bel homme, et n'a semble t-il pas l'air d'être mal intentionné, au contraire. Dernièrement, lui et Tony ont empêché une invasion démoniaque mais pour le milliardaire, le fait que Victor est changé de voie est impossible. Pourtant, ce dernier prétend vouloir réparer les erreurs qu'il a commises. Rhodey poursuit ses recherches et finit par aller fouiner au mauvais endroit. Malgré ses tentatives de prendre contact avec lui, Tony est certain que son ami a disparu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cet album, Panini Comics solde d'une traite la série All-New Iron Man La série écrite par Brian Michael Bendis avait débuté de belle manière, spectaculaire et dynamique. Dans cette suite, le scénariste va continuer à utiliser sa réinterprétation de Fatalis et l'emmener progressivement vers son prochain titre : Infamous Iron Man. Tout au long des 8 épisodes que composent le présent-album, Bendis va nous offrir un récit se déroulant en deux endroits : aux USA et au Japon. D'un côté, nous allons suivre Tony partir sauver James et de l'autre sa nouvelle secrétaire (une certaine Mary-Jane Watson) gérer les affaires courantes de Stark Industries. L'ensemble se suit agréablement, sans moments d'anthologie ni lourdeurs manifestes. L'album se termine en amenant le héros vers le crossover Civil War II, où à l'instar du premier il jouera un rôle important. Après David Marquez sur le premier tome, c'est le brésilien Mike Deodato Jr qui a la charge de mettre en scène la série. L'artiste s'en sort correctement, même si nous l'avons déjà vu plus inspiré auparavant. Nous noterons également que le faciès choisi pour Fatalis évoquera fortement l'acteur français Vincent Cassel aux plus cinéphiles. Une fin de série, mais pas de run, correcte.