L'histoire :
Dans les sous-sols d'une salle des ventes aux enchères, Gambit et d'autres voleurs se préparent à un futur casse lorsque Malicia débarque. Celle-ci cherche une piste pour retrouver Crâne Rouge et obtient de Rémy la promesse que lorsque leur ennemi sera en vue, il rappliquera pour l'aider, elle et les pseudos Avengers de Deadpool. Avant de partir, Malicia déclenche l'alarme pour mettre dans la panade le mutant voleur ! Alors qu'elle survole la ville, elle reçoit un appel de Steve Rogers. Ce dernier ayant eu la confirmation que la capsule Soyouz devrait arriver sur Terre mais que suite à divers problèmes, elle va s'écraser près de sa position. Malicia fonce à l'endroit du crash. Des débris s'extirpent rapidement une silhouette qu'elle connaît bien et qu'elle et les héros ont si souvent combattus : Ultron. Seulement, cette fois-ci, il n'a pas son apparence habituelle. Son visage est celui de Hak Pym. Il parle d'ailleurs comme ce dernier et annonce être ravi de voir un visage ami. Ultron et Hak ont, semble t-il, fusionné...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'univers Marvel a du se remettre en marche de manœuvre après le crossover Secret Wars. Parmi les personnages qui ont bénéficié d'un traitement de faveur, Deadpool a vu son rôle progresser encore un peu plus au sein des héros puisqu'il est devenu le mécène des Avengers et dirige en plus l'équipe Unité. Le scénariste Gerry Duggan, qui gère aussi Deadpool en parallèle, a pris la succession de Rick Remender sur Uncanny Avengers et après des épisodes plaisant mais pas non plus transcendant, il montre aux lecteurs qu'il a encore une fois prévu de nombreux rebondissements pour son récit. Dès les premières pages de ce second tome, nous voyons revenir un personnage mythique de l'univers Marvel avec Hank Pym, mais dans une version inédite puisqu'il a fusionné avec sa création Ultron. Cela va du coup entraîner pas mal d'événements attendus (cet être hybride tient-il plus de Pym ou d'Ultron ?) mais aussi de séquences surprenantes. La première partie de l'ouvrage présente un récit dynamique, bien écrit et en plus très bien illustrée par Pepe Larraz. La seconde partie est toujours plaisante à lire mais moins intense et surtout, moins bien dessinée par Ryan Stegman dont le trait paraît bien moins fignolé que celui qu'on lui connaît habituellement. Un bon album donc qui rend progressivement cohérentes les intentions de Gerry Duggan sur le titre. Et en revoyant Hank Pym débarquer ainsi, certains lecteurs ne pourront s'empêcher de penser à Jacques Higelin et sa fameuse chanson : Tombé du ciel...
