L'histoire :
Il y a quelques mois maintenant que les Uncanny Avengers ont affronté Crâne Rouge. Ce dernier est en possession du cerveau de Charles Xavier et il est à présent doté de pouvoirs télépathiques surpuissants. Malgré sa défaite, Crâne Rouge n'a pas abdiqué, bien au contraire. Il a relancé son camp de rééducation visant à détruire les mutants et les inhumains. Magneto a appris où se trouvait son ennemi, s'est introduit dans le camp et l'a tué. Malheureusement, la mort n'a pas refroidi pour autant Crâne Rouge qui s'est transformé en Onslaught le Rouge. Ses pouvoirs télépathiques influent désormais sur toute la planète et provoquent le trouble dans l'esprit de certains. Alors que les Avengers livrent un combat contre l'Homme-Plante, Hulk perd le contrôle et attaque Iron Man. Havok, chez lui, se réveille et croit voir sa fille couchée entre lui et Janet. Magneto, Malicia et la Sorcière Rouge sont quant à eux en train d'affronter Onslaught le Rouge...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis que la Maison aux idées a lancé Marvel Now, les crossovers se succèdent et sont à chaque fois confiés à des scénaristes différents. Après Brian Michael Bendis, Jonathan Hickman et Jason Aaron, c'est au tour de Rick Remender d'obtenir son event. Intitulé AXIS, celui-ci est censé marquer la convergence des intrigues débutées par l'auteur dans Uncanny Avengers. Cette première revue inclut les 2 premiers chapitres de l'histoire. Le récit de Rick Remender demande aux lecteurs d'avoir bien suivi les derniers événements produits au sein du Marvelverse. En effet, si vous avez zappé les derniers numéros d'Uncanny Avengers, de Magneto ou même de Captain America, il risque d'être un peu compliqué de pleinement entrer dans le crossover. Rick Remender s'éparpille un peu au départ et bombarde un peu le lecteur de dialogues inutiles. S'il ne manque pas de placer ici et là quelques touches d'humour, l'ensemble passionne peu. On a l'impression de retrouver le Rick Remender de The End League, un auteur qui a plein d'idées et de personnages mais qui ne fait que les confronter sans réellement tisser de trame de fond. Et ce n'est pas la paix restaurée par le biais de 2 phrases entre les frères Summers qui nous rassurera... Il est aussi dommage de revoir un Adam Kubert à ce niveau. L'artiste est à la peine et ne parvient quasiment jamais à offrir des planches aussi soignées que celles qu'il a pu produire par le passé. Bref, si AXIS est un passage obligé, on espère sincèrement que les prochains épisodes seront d'un tout autre niveau car si l'event poursuit dans cette voie, Fear Itself aura tout l'air d'un chef d'œuvre en comparaison.