L'histoire :
A Gotham, la nuit est propice au crime. Des cadavres sont retrouvés, vidés de leur sang. Batman débute bien évidemment son enquête, mais se demande encore pourquoi les journaux ne font pas mention de ces victimes. Pire encore : le commissaire Gordon a pour consigne de ne pas faire de vagues sur le sujet. Bruce Wayne fait également quelques rêves étranges, où il voit une femme débarquer dans sa chambre et tenter de lui révéler quelque chose… mais en vain. Une nuit, une vagabonde poussant le chariot de ses affaires est attaquée par une femme de faible corpulence, qui lui mord la jugulaire. Batman intervient, mais se fait rosser, à sa grande surprise ! Encore ce rêve… mais cette fois-ci, il constate que la femme a de longues canines, comme les vampires. A son réveil, il ne se sent plus exactement le même… sa force est beaucoup plus grande… Batman se rend alors chez Ariane et lui demande tout ce qu’elle sait sur les vampires. Cela l’amène plus tard un peu par hasard au cimetière, où il découvre de nombreuses tombes profanées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Par définition, Batman est le super héros gothique parfait ! Les scénaristes et les dessinateurs de tous genres lui ont déjà opposé nombres d’ennemis, mais récemment le héros masqué en affronte des plus inhabituels : des zombies dans le Gotham County Line de Steve Niles et maintenant des vampires, un juste retour des choses pour l’homme chauve-souris. Le pitch de départ est assez simple, voir même simpliste : des vampires débarquent dans Gotham et Batman, au fur et à mesure de ses rêves, se découvre de nouvelles capacités. Si l’ambiance est intéressante, on a parfois la désagréable impression que l’histoire sert juste de prétexte à ce que Batman castagne du vampire. Si au départ l’enquête intrigue, s’alternant avec des séquences de rêves, la suite ne surprend plus. Même la fin semble téléphonée, tant on la voit venir depuis le début. Malgré une thématique horrifique, aucun frisson ne vous parcourra l’échine ! Les dessins de Kelley Jones ont certes vieillis (le titre date de 1991), son trait est encore très correct mais les couleurs ne viennent pas lui rendre service tant certaines sont très clichés. Si l’idée de mêler super héros et monstres peut s’avérer intéressante, ce titre ne convaincra que les plus gros fans de Batman !