L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
Le retour de Bruce Wayne (4,5 et 6) : Lors des évènements de Final Crisis, Batman a été frappé de plein fouet par les rayons Omega projetés par Darseid, qu'il a cependant vaincu. Mais sa blessure s'est avérée mortelle. En réalité, Bruce Wayne a été projeté plusieurs milliers d'années avant notre ère ! Plongé en pleine période préhistorique et devenu amnésique, son quotidien est réduit à la pure survie, jusqu'au moment où une éclipse solaire provoque un bon avant de plusieurs siècles... Ce phénomène s'est reproduit ensuite et le voici désormais en pleine époque Farwest, où il s'est fait remarquer pour avoir sauvé quelques bougres de vils truands. Affublé d'un masque, projetant des morceaux de métal acérés sur ses cibles, ses faits d'armes lui ont valu l'hostilité de certains puissants, qui ont entrepris d'engager un chasseur de prime nommé Jonah Hex ! Pendant ce temps, ses amis de la Ligue de Justice, menée par Superman et Red Robin, tentent de le ramener à son époque contemporaine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nous avions été emballés par le début de cette série, qui déjà, avait divisé les fans du protecteur de Gotham. Il est vrai que passer de la préhistoire au temps de la piraterie est assez déstabilisant, qui plus est avec des dessinateurs qui changent à chaque épisode. Et comme Grant Morrison ne peut plus jouer avec l'effet de surprise, il continue à s'amuser, en distillant de nouveaux indices qui permettent aux lecteurs de recoller les morceaux au fur et à mesure, mais aussi en introduisant une pléiade de personnages liés à l'histoire de la famille Wayne. Pourtant, il faut avouer que le fil conducteur ne s'avère pas facile à suivre, et il ne serait pas surprenant que de nombreux lecteurs trouvent cette histoire complètement tirée par les cheveux. Très honnêtement, c'est aussi ce qu'on pense, mais comme nous sommes friands des délires du scénariste (lisez absolument The Filth et prenez le risque de ne jamais vous en remettre !), on ne boudera pas non plus le plaisir d'avoir lu ce drôle d'arc, qui a pour lui de n'avoir aucun équivalent parmi les histoires du sombre chevalier. Du côté des graphistes, Georges Jeanty fournit un travail à peine correct, mais comme il signe l'épisode ouvrant le numéro, le très bon relais pris par Ryan Sook, au style particulièrement élégant, agit vraiment comme une bouffée d'air frais. En d'autres termes, on vous conseille d'acquérir ses deux numéros Extra, même s'ils sont loin d'être indispensables...