L'histoire :
Il y a quelques temps, ils travaillaient en équipe. Boba Fett, T’ongor, Bossk, Nakano Lash et Beilert Valance, cela avait fière allure ! Mais la mission à Corellia brisa totalement cette coopération. Il faut dire que ce jour là, tout s’est très mal déroulé. T’ongor se fait descendre et ils ne réussirent même pas à atteindre l’objectif. Tout ça à cause de ces bleus Khamus et Nakano Lash. Quelques années plus tard, chacun travaille de son côté. Valance poursuit un Dévaronien mais ce peuple farouche lui donne du fil à retordre. Dans le même temps, Bossk enfouit ses souvenirs en buvant. Mais il n’a rien de perdu de ses réflexes et quand il voit un Wookie, impossible de ne pas réagir. Le docteur Aphra a mal choisi son moment pour amener son « animal de compagnie » car Bossk finit toujours par avoir les wookies... Dans le même temps, on propose à Bobba Fett un contrat qui ne pourra que le ravir. Il accepte même de le faire gratuitement. Qui est la cible ? Nakano Lash...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît tous Boba Fett ou le Mandalorien mais connaissez-vous Beilert Valance? Ce puissant chasseur de primes, ex soldat impérial, a le corps mi-humain mi-robot : la peau de son visage laisse d’ailleurs apparaître des rouages cybernétiques façon Terminator ! Ce personnage, déjà développé dans quelques autres comics, réapparaît dans cet arc dédié aux chasseurs de primes Star Wars avec un casting à faire frémir Georges Lucas : le vicieux reptile Bossk, l’inévitable Fett et le fameux Valence. Ethan Sacks, qui a déjà scénarisé plusieurs récits intéressants chez Marvel, se signale ici par cette histoire nerveuse, dont l’action ne faiblit pas un seul instant. Habilement construit, le tome joue une succession de saynètes avec les différents personnages qui vont fatalement se croiser et dont leur passé va les amener à s’entretuer. On retrouve avec plaisir les coups bas et la morale plus que douteuse de ce monde si spécial dans Star Wars , tellement amoral que le Mandalorien peut presque passer pour un enfant de chœur. Les fans d’action vont aussi se régaler d’autant que le dessin de Paolo Villanelli parvient à mettre encore plus de vitesse et de mouvements même si cela manque parfois de visibilité (sans oublier les couvertures de l’inoubliable Lee Bermejo). On enchaîne sans arrêt les combats et les courses poursuites à un rythme effréné tant et si bien qu’on aurait presque voulu un peu plus de pauses pour développer certains personnages et notamment Valance, qui manque d’épaisseur. Mais les chasseurs de prime n’ont pas le temps, c’est bien connu...