L'histoire :
Beilert Valance est toujours en cavale avec sa protégée Cadeliah. Mais il sait par expérience que la tranquillité n’est pas pour tout de suite. En effet, Vukorah met tout en œuvre pour les retrouver. De son vaisseau des Inflexibles, elle tente de trouver de nouveaux chasseurs de prime plus confirmés et aguerris. Elle est en contact avec Zuckuss et son partenaire droïde 4-LOM. Les deux baroudeurs acceptent de retrouver Cadeliah tout en demandant une forte somme. Ils n’ont pas à chercher loin pour les retrouver : un signal indique qu’un autre chasseur de primes est en plein combat avec un cyborg. Il s’agit bien de Valance qui a été attrapé par un chasseur de primes. Le combat est spectaculaire et violent, mais Cadeliah aide son protecteur en versant du gel de cuisson sur l’ennemi. Valance en profite pour activer son blaster de paume et brûler son adversaire. Cependant, ils sont loin d’être tirés d’affaire pour autant. Zuckuss est malin et il a compris que si Valance a combattu, il va forcément devoir se faire soigner chez un réparateur. Il leur suffit donc de chercher aux alentours de la planète un fournisseur de composants cybernétiques. L’ordinateur de bord indique un lieu : « Les réparations de Slade ». C’est sûrement là où seront Valance et leur cible.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Bounty Hunters continue avec ce deuxième volume et les promesses entrevues sur le premier tome éclatent encore plus sur celui-ci. Par la simple présence de son personnage principal, tout d’abord, puisque l’humain cybernétique Valance gagne considérablement en épaisseur et les nombreux retours en arrière dévoilent un personnage complexe à l’histoire dramatique et touchante. Ce n’est d’ailleurs pas le seul à attirer l’attention, car ce comics s’intéresse à un univers peu exploré dans les films Star Wars : les chasseurs de prime ! Et dans ce domaine, on est particulièrement servi avec des figures et des noms qui font frémir : Bossk, Zuckuss, Dengar et bien d’autres. Ethan Sacks confirme son aisance à raconter une histoire de grande ampleur, qui alterne intelligemment l’action spectaculaire et les passages plus calmes qui prennent le temps de développer la nombreuse galerie de personnages. On est dans du très bon Star Wars comme on aimerait en voir plus souvent dans les films, avec cette touche de crapules et de trahison en plus avec le monde de la pègre qui rappelle Mandalorian. Paolo Villanelli reste le dessinateur attitré et ses planches sont d’excellente facture, avec un sens aigu de la mise en page. Seul l’encrage ternit un peu la beauté de ses personnages et de son style. Bobba Fett n’a qu’à bien se tenir : il a enfin de la concurrence avec Beilert Valance !