L'histoire :
Les Vengeurs et les Quatre Fantastiques sont partis affronter Onslaught. Alors que le groupe de Red Richard revenent de ce long combat, les autres ont disparu. Captain America a repris ses esprits près d’une année après en plein Japon. A Tokyo, il assiste à une prise d’otages par un groupuscule nationaliste. Les terroristes exigent que les enseignes américaines s’installant un peu partout dans leur pays se retirent. Steve a connu le Japon durant la seconde guerre mondiale et s’il éprouve de l'empathie à l'égard de sa population, il ne peut comprendre cette façon de faire. Se servant de son bouclier, il interpelle les activistes mais l’un d’entre eux, Akutagawa s’enfuit. Il n’abandonne cependant pas son projet et pour réussir, il demande l’aide de Lady Deathstrike. Steve, de son côté, apprend qu’un film a été tourné sur lui et qu’une avant première a lieu le soir même. Curieux de voir ce que cela peut donner, il n’a pas le temps de s’installer dans son siège qu’Akutagawa et Deathstrike font leur apparition…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La Sentinelle de la liberté est d’actualité en ce mois d’août avec la sortie du premier long métrage qui lui est consacré mais aussi avec différents albums mettant en scène Steve Rogers. Figurant parmi les titres de lancement de la collection Best comics, Le retour comprend les quatre premiers chapitres de la troisième série de Captain America écrits par Mark Waid et sortis en 1998. Le scénariste d’Irrécupérable ramène le super héros à la bannière étoilée après une année de totale disparition suite à son combat contre Onslaught. L’histoire est assez classique et les surprises ne sont pas très nombreuses. L’auteur se complait à faire évoluer le personnage dans des aventures et des combats qui ne s’étalent au final que sur un chapitre, pas plus. Cela ne permet pas d’apporter le souffle épique qui sera de mise avec les séries futures mettant en scène Cap’. Le trait de Ron Garney est assez basique lui aussi et manque de régularité et de détails. Certaines cases sont très réussies et d’autres se contentent du minimum. Panini a choisi en complément un épisode d’Ed Brubaker datant de 2006. Celui-ci est plus intéressant et on aurait apprécié d'en lire un peu plus ! La collection Best comics a pour vocation de proposer des récits proches des longs métrages, afin de permettre aux spectateurs de se lancer dans la lecture de comics. Malheureusement, le choix de cette saga ne semble pas concordant, car se titre un titre est moyen et tout sauf indispensable… C'est bien dommage.