L'histoire :
Lors d'un conflit en Afghanistan, les forces armées américaines sont de plus en plus effrayées par la dureté des combats. James Newman est caporal et il ne pense qu'à retourner chez lui. Il est père depuis seulement 5 mois et craind pour sa vie. Lors d'une fusillade, il voit ses camarades tomber les uns après les autres. Dans un moment de folie, il fonce tête baissée et tue les ennemis sans relâche. II rentre dans un bâtiment et tombe nez à nez avec un couple. Craignant que les deux soient dangereux, James les abat froidement. Alors qu'il est un peu perdu par ce qu'il vient de faire, une ombre s'approche de lui. Il s'agit de Captain America. Ce dernier lui souffle d'aller aider ses compatriotes blessés et de les évacuer. James s'exécute et une fois sa mission terminé, ne voit plus la Bannière étoilée. Celle-ci s'est volatilisée et c'est finalement le supérieur du caporal qui vient à sa rencontre et le félicite d'avoir pris toutes ces initiatives...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la fin du conflit entre Captain America et Iron Man, dans Civil War, c'est la Bannière étoilée qui est restée sur le carreau. En parallèle de la série d'Ed Brubaker, Marvel a sollicité le scénariste Dabvid Morrell, connu entre autres pour son travail sur le premier long métrage Rambo. Malgré un âge avancé, il s'agit du tout premier comic book de Morrell et s'il a été choisi, c'est pour son écriture sans concession. Entre illusion et réalisme, l'auteur confronte des personnages lambda à des situations dans lesquelles ils aperçoivent Captain America. Si le postulat de base est intéressant, le concept s’essouffle assez vite. La narration est bien trop brutale et l'on a parfois l'impression que des pages supplémentaires auraient été nécessaires à David Morrell pour pondre une histoire bien meilleure. Mitch Breitweiser rend une copie correcte, avec un trait réaliste plutôt bon. Cet album, Les élus, ne figure pas parmi les incontournables du héros mais reste éventuellement conseillé aux plus gros fans.