L'histoire :
Dans un appartement de Brooklyn, Natasha Romanoff interpelle Bucky. Elle le voit pensif depuis quelques minutes et cherche à en comprendre la cause. Avec le retour de Steve Rogers, il ne se trouve plus digne de porter le costume de Captain America et ne voit personne d'autre que son ami endosser ce rôle. Natasha et Luke Cage, présent lui-aussi, l'incitent à poursuivre. De son côté, Steve passe un peu de temps avec Sharon Carter. La nuit tombée, Bucky enfile le costume de la Bannière étoilée et fonce dans les rues new yorkaises en compagnie de Black Widow. Tous les deux ont appris que Hyde semer le trouble en compagnie de quelques uns de ses sbires. Steve n'a pas non plus trouvé le sommeil et observe du haut d'un toit son ami se battre. Alors que Hyde prépare un mauvais coup, il intervient et avec Bucky le neutralise. Tous les deux entament alors une discussion autour de la responsabilité de porter le bouclier et le costume de Captain America...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des dizaines d'épisodes, le scénariste Ed Brubaker parvient toujours à être fringant en terme d'inspiration quant aux aventures de Steve Rogers et de Bucky Barnes. Alors qu'il avait tué le porteur initial de la Bannière étoilée lors des événements de Civil War, Brubaker avait donné le costume à Bucky. Maintenant que Steve Rogers est revenu d'entre les morts, qui va être Cap' ? C'est toute la question à laquelle la première partie de l'album va se charger de répondre. L'amitié entre Steve et Bucky est toujours aussi puissante et ce ne sera finalement que lorsqu'un autre individu revendiquera le rôle que la réponse se fera. Le récit imaginé par Ed Brubaker est toujours aussi accrocheur. Si l'empreinte du polar est moins présente que lors de certains opus, le scénariste opte tout de même pour des contextes parasitant la société américaine comme les groupuscules extrémistes, prompts à réaliser des attentats. Bénéficiant des talents de Luke Ross, Butch Guice et Mitch Breitweiser, la partition graphique est irréprochable. Un run toujours aussi magistral.