L'histoire :
Les journaux télévisés américains ont tous le même sujet principal. Le sénateur Wright a quitté son parti et se lance dans la course à la Présidence. Alors qu'il a échappé à un attentat secrètement commandité et déjoué par ses soutiens, il ne cesse de voir sa côte grimper auprès du grand public. Personne ne sait que l'élu est en réalité soumis au sournoise manipulation de Crâne Rouge et de sa bande. De son c$ôté, Sam Wilson se dispute avec Tony Stark. Le Faucon n'est pas pour que le rôle de Captain America soit incarné par une autre personne, depuis que Steve Rogers est mort. Pour Iron Man, la décision est prise : ce sera Bucky. Celui qui durant des années a été le fameux Soldat de l'Hiver, est à présent totalement lui-même et malgré ses réticences, il accepte de reprendre le rôle de son meilleur ami. Sharon Carter est toujours prisonnière d'Arnim Zola mais alors qu'elle sort de la chambre où elle était retenue, l'agent du SHIELD aperçoit dans une pièce un homme qui a tout l'air d'être Steve Rogers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En prenant les rênes de la série Captain America, le scénariste Ed Brubaker a clairement secoué le décorum classique et poussiéreux entourant la Bannière étoilée. Dès ses premiers épisodes, l'auteur a fait revenir Bucky, le meilleur ami de Steve Rogers et qui était considéré comme mort. Or, il en fait dans un premier temps un ennemi redoutable, le Soldat de l'Hiver, avant de lui donner le plus beau des rôles : celui de Captain America, à la suite de la mort de Steve Rogers à la fin du crossover Civil War. Après avoir traqué le meurtrier, Bucky porte donc un costume quelque peu différent mais dont les valeurs restent identiques. Il se retrouve donc à affronter un gigantesque complot orchestré par Crâne Rouge et ses sbires habituels comme Arnim Zola. La grande force de Brubaker est sans nul doute de nous embarquer facilement dans les aventures de Bucky mais aussi de Sharon qui est prisonnière du nazi. L'histoire se déroule à cent à l'heure et les occasions de souffler sont rares pour le lecteur. Tant mieux car on ressort passionné de ce titre mélangeant les genres avec une si grande efficacité. Les dessins sont comme d'habitude très bons, même si parfois nous noterons quelques petites baisses de formes. Rien de bien grave non plus. Un recueil qui confirme les excellentes qualités du run de Brubaker sur Cap' !