L'histoire :
Il contemple l’immeuble et se remémore tout son passé. Steve Rogers est heureux du travail accompli et les souvenirs lui permettront d’être plus sereins. Alors qu’il se rappelle son passé, un sourire aux lèvres, une voix lui dit que sa mère le regardait quand il partait à l’école, de la fenêtre du deuxième étage. Personne ne savait ce détail alors qui lui parle ? Il se retourne et une femme aux habits anciens lui fait face, comme une apparition. Elle s’appelle Lyra. Ce n’est pas une humaine comme les autres et pour le prouver, elle transforme les ronces alentour en fleurs merveilleuses. Elle lui tend ensuite un papier qui lui fixe un rendez-vous. Minuit devant le Magical Theatre. Steve, intrigué, se prépare après avoir discuté avec Sam Wilson et pris une bière. Il se rend ensuite au rendez-vous à l’heure dite. Le bâtiment est impressionnant mais il n’y a quasiment personne à l’intérieur. Qui est cette Lyra et que va découvrir Captain America ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’était l’événement : Joe Michael Straczynski reprend du service en récupérant la bannière de Captain America. Malheureusement, le premier tome de cette nouvelle série, plat et insipide, nous avait déçu. La suite se démarque et lance les chevaux. On assiste ainsi à un basculement assez singulier où le récit se fait fantastique avec un Captain America qui bascule dans l’irréel et sans un monde à mi-chemin entre l’horreur et l’héroïc-fantasy. Drôle d’idée, surtout quand on connaît Captain America. Et l’étrange continue avec des idées farfelues et des dialogues vraiment peu inspirés. Entre autres scènes décalées, on retiendra un accès multiple à un autre monde qui invite à choisir plusieurs portes dans un jeu tordu ou encore Cap faisant une introspection à… un pingouin. On a beaucoup de mal à reconnaître le ton d’habitude si sensible et si fin de Straczynski. Tant et si bien que la série déçoit de plus en plus avec ce mélange d’idées incongrues et d’actions surnaturelles peu transcendantes. Il en va de même pour le graphisme très figé et pataud de Jesus Saiz. Le début, dessiné par Carlos Magno, est élégant et assez réussi mais la suite a du mal à convaincre. Un retour aux sources raté à nouveau !