L'histoire :
New Avengers : Il ne pensait pas avoir le temps un jour de faire ça mais depuis que Captain America vit en clandestinité, il a pu se remettre au dessin. Cela l’aide à méditer et évacuer tous les problèmes. Pourtant, il sent un danger, même dans sa retraite paisible. Ils sont là, autour de lui : les chasseurs de capes. Puissamment armés, ils peuvent faire de sacrés dégâts. Il va falloir se défendre tout en essayant de ne pas trop leur faire mal. Après tout, ils travaillent pour le gouvernement. Il saisit son bouclier et il parvient à les neutraliser un par un. Cap a la mauvaise surprise de reconnaître l’un d’entre eux : Dum Dum Dugan. Ils ont même envoyé un de ses amis. Il va falloir trouver une solution pour que tout ce cirque s’arrête !
Amazing Spider-Man : Tony Stark rentre avec Peter Parker. Depuis la catastrophe de l’école de Stamford, les choses sont claires. Il faut que les super-héros se dévoilent pour rentrer véritablement au service du gouvernement. Iron Man a rendez-vous avec le président des Etats-Unis. Peter l’accompagne et l’attend. Quand il revient, il lui raconte son entretien qui s’est déroulé en deux parties. Ils ont d’abord parlé de la nécessité d’accélérer la loi de recensements. Ensuite, le président lui a demandé s’il était Iron Man. Pour montrer l’exemple et être le premier, Tony Stark lui a dit la vérité ! Maintenant, il va falloir convaincre tous les autres d’en faire de même…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La réédition de Civil War en six volumes à petit format/ petit prix (9,90 c’est vraiment une affaire) continue avec ce tome deux. L’opus présente un patchwork des mini récits qui sont issus du récit de départ, Civil War. On suit donc la destinée de Luke Cage, Jessica Drew, Sentry, Maria Hill et Spider-Man. Si toutes les saynètes, de taille différente, sont plutôt de qualité et suivent bien l’immense discorde des super-héros, certaines sont plus anecdotiques que d’autres. Ainsi, les petites histoires de Spider-Woman et Sentry ne resteront pas dans les annales. Par contre, le récit avec Maria Hill présente un attentat qui fait froid dans le dos, dans un récit glaçant et coup de poing (et malheureusement terriblement d’actualité). La palme revient au récit de Spider-Man, scénarisé par J. M. Straczynski, véritable chef d’œuvre d’humanisme et de finesse psychologique. Bien loin du style tranchant et impitoyable de Mark Millar, Straczynski plonge dans la psyché de la vedette de Marvel et en fait un magnifique tableau. Millar a posé un immense édifice ; Straczynski l’a embelli en l’habillant d’un style magnifique, en reprenant intelligemment les différents moments de l’event et en en détaillant l’impact sur ses personnages. Le mélange de la personnalité très sensible de Parker avec cet event fait des étincelles et ces numéros sont certainement les meilleurs de Civil War. On finit en plus sur un énorme cliffangher. Côté dessins, c’est un festival de grosses pointures comme Jim Cheung, Olivier Coipel ou Leinil Francis Yu mais c’est encore l’artiste qui dessine la partie sur Spider-Man, Ron Garney, qui marque le plus les esprits avec un style à la fois puissant et profondément humain. Un grand projet implique de grands récits...
