L'histoire :
Speedball tient enfin le scoop qui va propulser son équipe de super-héros. Lui et ses amis se trouvent sont à Stamford dans le Connecticut et ils ne doivent pas rater l’occasion. Dans la maison, il y a quatre super-vilains très dangereux : Cobalt Man, Coldheart, Speedfreek, Nitro. Ces sinistres vilains se sont évadés de Rikers il y a quelques mois : une aubaine pour les New Warriors ! D'habitude, ils n'interviennent que sur des petits incidents ou des ennemis de seconde zone mais pour leur émission de télé-réalité, il leur faire du gibier plus gros ! C’est la gloire qui les attend ! Pourtant, tout le monde n'est pas forcément d'accord pour intervenir. Ce qu'ils ont en face, c'est du costaud et ils ne seront pas à la hauteur. Speedball rassure ses troupes : avec l'effet de surprise, ils vont pouvoir les arrêter facilement. Alors qu'ils discutent encore, Coldheart sort les poubelles et repère les New Warriors. Plus le temps de réfléchir : il faut attaquer ! Speedball parvient à neutraliser Speefreek tout en exagérant ses mouvements pour que la caméra puisse filmer. Coldheart est également neutralisée même si la tueuse a eu le temps de critiquer le groupe. Il faudra couper au montage ! Cobalt Man ne demande pas son reste et il a pris une sacrée dérouillée. Reste Nitro et il s'est enfui profitant du désordre ambiant. Namorita le poursuit et le rattrape facilement. Elle l'écrase contre un bus. Cette fois, c'est fini. Pourtant, Nitro ne va pas se laisser faire aussi facilement. Il provoque une immense explosion qui fait des ravages dans le quartier. Iron Man et Captain America viennent eux-mêmes constater les dégâts. Tony Stark en est persuadé : cet évènement va provoquer une grande réaction et risque de changer la vie des super-héros à tout jamais...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans la nouvelle collection Panini à tout petit prix (moins de 10 euros), il fallait forcément LE titre qui a connu le plus de rééditions : Civil War. Cette série, parue en 2006 et qui a fait le succès de Mark Millar, est devenue un très grand classique chez Marvel. Il faut dire que réécrire la guerre de Sécession, l’un des fondements de la culture historique américaine, à la sauce super-héros, c’était sacrément culotté. Bien loin de la version du film, ici, c’est en effet un nombre impressionnant de super-héros qui vont se déchirer pour un point de vue politique. Millar enchaine les idées de génie puisque c’est le fondement de création des super-héros (le masque) qui devient source de tension. Mais ce n’est pas la seule trouvaille puisque, autre idée de génie, les deux camps sont dirigés par les deux amis de toujours, à la mentalité très différente : Captain America et Iron Man. Le reste est un chef d’œuvre d’originalité, tout simplement, avec des événements à couper le souffle et des combats épiques. Ça fait même mal de voir nos super-héros préférés se détester et se mettre sur la gueule ! La dernière partie, scénarisée par Ed Brubaker, raconte un event choc et une machination diabolique de Crâne Rouge qui profite du chaos ambiant pour frapper un grand coup ! Si vous viviez sur la planète Mars et que vous avez raté ce titre, il faut foncer les yeux fermés car à ce prix, vous n’aurez plus d’excuse. Seul petit bémol : le petit format fait un peu de tort aux dessins exceptionnels de Steve Mc Niven et Steve Epting. Le visuel un peu ramassé et un peu sombre est bien moins lisible que les très nombreuses versions précédentes…