L'histoire :
Le conflit bat toujours son plein entre les pro et les anti recensements. Captain America se rend seul à l'ancienne demeure servant de quartier général aux vengeurs. Là bas, au milieu des ruines, l'attend son ancien ennemi et compagnon, Iron Man. Tous les deux reviennent sur la situation déplorant les pertes recensés dans chaque camp mais ils abordent aussi le passé, notamment la guerre des armures. Chacun a son opinion, mais surtout chacun a des arguments à défendre. Ainsi, Steve dénonce la mort de la bien-aimée de Spiderman mais aussi l'assassinat de toute la famille de Tigre Blanc. Tony ne se démonte pas et rétorque qu'avec cette loi, l'accident de Stamford aurait pu être évité. Il va même plus loin et annonce que lorsqu'il avait son problème d'alcoolémie, il aurait très bien pu passer du statut de super héros à celui d'assassin. Rien ne semble pouvoir les réconcilier et les deux hommes en viennent alors aux mains. Le combat est intense mais aucun ne prend le pas sur l'autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le dernier volet de la série Civil War est consacré au leader de la lutte anti recensement : Captain America. Au travers de ce tome assez volumineux (plus de 280 pages !) nous découvrons un personnage à la motivation indéfectible, mais aussi les nombreux remords qui l'assaillent. Plusieurs scénaristes ont répondus présent afin de marquer ce qui n'a jamais eu, jusqu'ici, une telle portée dans le monde des comics édités par Marvel, à savoir la mort d'un de leur personnage phare. Si certains chapitres sont très réussis, comme ceux de Brian Michael Bendis ou ceux d'Ed Brubaker, d'autres sont assez plats et donnent dans une complaisance un peu niaise, les chapitres de Jeff Loeb essayant de nous tirer quelques larmes. Si ce tome s'avère moins prenant que les deux premiers, c'est probablement parce que l'on y apprend moins de choses. Seule la mort en soi du super héros marque les esprits. Au niveau visuel, de nombreux dessinateurs se passent le relais. On repère au milieu de tous, les excellents David Finch, John Cassaday ou encore Alex Maleev. Les deux premiers tomes sont donc certes indispensables, mais ce dernier n’est que sympathique… Il fait plus figure de complément qu'autre chose. A lire, ceci dit, pour mieux appréhender ce qui fut un véritable événement chez nos amis ricains.