L'histoire :
A Stamford, les victimes se comptent par milliers. Spiderman et Iron Man ne peuvent rien faire et constatent le drame. Tous deux se rendent ensuite à la Maison Blanche, où seul Tony Stark a droit à une entrevue avec le président. De cet entretien, un projet de loi voit le jour : les surhumains doivent être identifiés et placés sous contrôle. Peter fait confiance à Tony et après en avoir discuté avec tante May et MJ, il décide d’accepter de participer à ce projet. Lors d’une conférence de presse, Peter, revêtu de son célèbre costume, décide de tomber le masque et de révéler son identité aux yeux du monde. Les réactions sont d’emblée très différentes. Certains le soutiennent alors que d’autres le traitent de monstre. Les jours passent et la loi entre en vigueur. Peter se retrouve alors obligé de participer à des missions, la dernière en date consistant à protéger un transport de surhumains non déclarés, les conduisant à une prison spécialement créée par Red Richards. Mais sur la route, Captain America et ses partisans font front…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second recueil consacré à la guerre entre surhumains ! Après avoir découvert la série initiale dans le premier volet, nous suivons les itinéraires de deux personnages phares de Marvel pendant les événements, à savoir Peter Parker (alias Spiderman) et Wolverine. Ces deux parties sont des « tien-in », c'est-à-dire des séries parallèles à la principale, parues sous l’égide de The amazing Spiderman et Wolverine. Chapeautées par deux scénaristes renommés, ces histoires partent de la base créée par Mark Millar et enrichissent le parcours de personnages qui, jusqu’ici, étaient secondaires. En suivant le récit de Peter Parker, nous voyons combien le choix entre les deux camps a été cornélien pour le photographe. Côté Wolverine, nous suivons le X-man à la recherche du surhumain coupable de la tragédie de Stamford, Nitro. Les rebondissements sont bien trouvés dans chacune de ces histoires et construisent un univers crédible, pour peu que l’on apprécie les super héros. Pour illustrer l’ensemble, deux dessinateurs livrent des styles très appliqués : Ron Garney et le mexicain Humberto Ramos. Malgré leurs coups de pattes assez différents, leurs traits sont très travaillés et bénéficient d’un véritable souci du détail. Spectaculaire et rythmé, ce tome reste lui aussi une lecture de choix pour ceux qui ont apprécié le premier volet. Si ce n’est pas le cas, êtes-vous sûr d’avoir choisi le bon camp ?
