L'histoire :
Avocat respecté, Matt Murdock a longtemps réussi à tenir cachée son identité secrète, celle de Daredevil. Les preuves s’accumulant, il est aujourd’hui emprisonné. Alors que Foggy Nelson, son meilleur ami, vient lui rendre visite, il est assassiné. N’en pouvant plus, Matt s’évade avec pour objectif de découvrir le meurtrier. Les apparences sont pourtant trompeuses : Foggy n’est pas mort ! Il est sous protection du FBI qui cherche également à connaître qui veut tuer l’ami de Murdock. Ce dernier est parti à l’autre bout du monde, à Monaco, afin de trouver différents indices sur Alton Lennox. Il profite d’un passage au casino pour se faire remarquer et ainsi être invité à une soirée chez le mafieux. Sur place, Murdock assiste à une sorte de corrida où un matador affronte, non pas un taureau, mais deux lions. Le duel tourne à l’avantage de l’homme qui est félicité par Lennox. Mais à ce moment, le matador, tenant toujours le sabre en main ayant servi à tuer les lions, plante l’arme dans le mafieux. Murdock enfile sa combinaison et se jette dans l’arène, cherchant à arrêter l’assassin. La tâche se complique lorsque débarquent plusieurs hommes armés…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar d’Iron Man, des 4 Fantastiques, d’Hulk ou de Spiderman, Daredevil est un super héros créé par Stan Lee, qui fit sa première apparition en 1964. Son histoire est celle d’un jeune garçon qui perdit la vue suite à un accident ; dans le choc, des déchets radioactifs le touchèrent ce qui eut pour effet de lui donner un sens un peu particulier dont il se sert tel un radar. En grandissant, il devint avocat, le jour, et justicier, la nuit. De nombreux auteurs se sont occupés de ses aventures, comme par exemple Frank Miller, Brian Michael Bendis et maintenant Ed Brubaker. Ce dernier envoie Matt Murdock en Europe afin de venger son ami qu’il croit mort. Le scénario est assez intéressant mais exige que le lecteur connaisse un minimum la série. La suite mise plus sur l’action et l’on découvre ensuite quelques rebondissements intéressants, permettant l’éclatement d’une véritable machination. Pour illustrer le diable de Hell Kitchen, le choix fut porté sur Michael Lark, dessinateur régulier de Brubaker sur Gotham Central et Captain America. Son trait est assez épuré, mais son encrage fait des merveilles, donnant une patte charbonneuse à l’ensemble. Voir Daredevil faire des cabrioles à Paris est donc réjouissant et les fans devraient y trouver leur bonheur…