L'histoire :
Débarquant du New Jersey, Sammy Silke espère trouver à New York sa place dans la pègre. Pour cela, il se rapproche du Caïd et devient l'un de ses hommes de mains. Il sympathise également avec le fils de ce dernier, Richard, et commence à fomenter avec lui et d'autres hommes l'assassinat du chef de la mafia new yorkaise. Dans un premier temps, Silke décide de mettre la main sur un quartier. Celui sur lequel son regard se pose est Hell's kitchen ! Un seul souci risque de se présenter à lui : ce quartier est la tanière de Daredevil. Il apprend aussi que le Caïd ne tente plus rien contre le super héros. Avec l'aide de Richard, il engage des tueurs afin d'éliminer un avocat visiblement très proche du justicier, Matt Murdock. Celui-ci sort du tribunal et échappe de peu à une explosion. Enfilant son costume, il poursuit alors le responsable de cet attentat qui lui avoue qu'un contrat a été lancé sur sa tête. La suite s'annonce encore plus sombre, entre la tentative d'assassinat du Caïd et la découverte de la véritable identité de Daredevil…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Stan Lee a créé de nombreux super-héros mais il aura fallu la patte d’autres auteurs afin que ces créations deviennent véritablement cultes. Ainsi, Daredevil a pris un nouvel envol sous la houlette de Frank Miller, plus sombre et plus novatrice. Il aura aussi fallu attendre l'arrivée de Brian Michael Bendis pour retrouver les aventures du diable de Hell's kitchen, excitantes. D'emblée, le super héros est mis à mal par l'arrivée d'un petit voyou souhaitant prendre la place du Caïd local. Celui-ci ambitionne logiquement de se débarrasser des gêneurs comme Matt Murdock et Daredevil, jusqu'au jour où il apprend que les deux sont une seule et même personne. Le secret de l'identité de Daredevil tiendra t-il malgré tout ? Dans une première partie, à la narration non linéaire, l'histoire captive. On découvre un univers mafieux travaillé et au final assez crédible. La narration se veut avant tout réaliste. Les rebondissements sont multiples et font mouche à chaque fois, du grand ouvrage ! Les dessins sont assurés par Alex Maleev qui offre des planches au rendu étonnant. Son trait sobre et anguleux se mêle pas mal aux couleurs saturées de Matt Holligsworth, accordant une impression assez crue à l'ensemble. Un premier recueil absolument indispensable, qui devrait plaire aux amateurs et aux autres, car celui-ci est extrêmement facile d'accès. Un grand titre !
