L'histoire :
Déconnexion sauvage Dans la Bordure Extérieure, dans la Lune minière HS-197, le détachement de Dark Vador arrive sur les lieux du rendez-vous. Le Seigneur Sith ne semble guère enclin à parler et perdre du temps et il veut savoir où se cache Sendvall. Le jeune qui l’accueille fait les frais de sa colère et de son impatience mais il sourit malgré l’étranglement de la force qui le projette au sol. Il se redresse et annonce que Sendvall est mort et qu’il est son fils. Il voulait voir le grand Dark Vador une dernière fois car il compte bien le tuer ! Ce rendez-vous était un piège…
L’Endless Mercy Le transport lourd de classe Phial, Endless Mercy, émet des signaux inquiétants pour l’Empire. Il y aurait une bio-arme développée en secret par la docteure Sera Lemare. Dark Vador est envoyé en reconnaissance sur le vaisseau où tout semble désert et sans vie. Sur la porte d’entrée, la trace rouge sang d’une grande main se détache et n’annonce rien de bon. Les soldats et le général rentrent malgré tout dans le vaisseau…
Impunité diplomatique Vador a fait appel à l’officier Sulaco, lieutenante prometteuse qui fait partie de l’Executor. Le Seigneur Sith lui ordonne de l’accompagner pour une mission diplomatique. Elle est plutôt surprise car, généralement, il affronte seul n’importe quel danger. Leur destination : Sarjenn 3, lieu de naissance du lieutenante Sulaco…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un album dans la collection Black, White & Red sur Dark Vador, voilà qui est vendeur ! Le célèbre anti-héros de Star Wars méritait bien cet album prestigieux au grand format et aux dessins noir et blanc rehaussé de rouge, un rouge pour les Sith et pour le sang versé. Dans cet opus, pas moins de neuf mini récits inédits font la part belle au serviteur noir de Palpatine. Chaque histoire se ressemble finalement car la toute puissance de Vador finit toujours par triompher de tous les pièges et de tous les dangers. Mais les différents scénaristes ont l’art de le rendre encore plus redoutable que d’habitude et soulignent l’ambivalence qui le caractérise. Mi-homme et mi-robot, mi-insensible et mi-sentimental, mi-star et mi-diabolique… Dark Vador est si riche dans sa complexité que chacune de ses apparitions reste mémorable. Les récits le mettent bien en valeur avec des trouvailles intéressantes et des saynètes classiques mais parfaitement orchestrées. Et puis, le visuel est tout simplement à tomber par terre. Admirer ces planches dans un si grand format est un luxe dont on ne se lasse pas. Les différents artistes font un travail impressionnant pour représenter un Vador plus charismatique que jamais. Chaque fin se termine dans un chaos indescriptible avec des cases saturées de violence et une longue traînée rouge sang qui gicle sur les cases. Mélanger le noir et blanc et le rouge correspond parfaitement à ce terrifiant méchant, qui aura été aussi un des éléments indispensables du succès de la saga Star Wars !