L'histoire :
L’empereur est très mécontent et il n’hésite pas à le faire savoir à son apprenti Vador. Il lui lance des éclairs surpuissants et seul le sabre du Seigneur Sith le protège contre ces attaques violentes. Vador ne comprend pas ce qu’il se passe et le Grand Vizir est là pour lui rappeler toutes ses fautes. Il n’a pas réussi à amener Luke du côté obscur et au lieu de revenir ensuite voir son maître pour faire un rapport détaillé des événements, il a décidé lui-même de remonter sur les traces de son passé. Pire encore : il a débusqué une cellule rebelle dirigée par la servante d’Amidala, mais au lieu de les exterminer, il les a épargnés. Dark Vador serait-il devenu un traître ? Ou un incompétent sentimental ? Palpatine veut lui rappeler l’étendue de ses pouvoirs. Pour cela, il n’y a qu’une solution : qu’il regoûte à la peur et qu’il s’éloigne de son passé misérable. Les gardes tentent alors de l’attaquer, mais ils ne font pas le poids face au sabre du Seigneur sith. L’Empereur lui enlève son sabre et il n’a plus que la Force pour s’en sortir. Cela ne convient toujours pas au chef de l’Empire qui étrangle par la force Vador. Son calvaire est loin d’être fini. Il lui réserve encore une leçon terrible qui le fera définitivement basculer du côté obscur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série sur Dark Vador s’achève avec ce second tome. Un peu moins original, l’opus reprend des ficelles déjà vues dans Star Wars : la colère de l’Empereur, des plans secrets machiavéliques, la sauvagerie de Vador… Malgré tout, le personnage le plus badass qui soit n’a jamais été aussi mis à mal. Le passage où l’Empereur le punit sévèrement est une véritable curiosité. Greg Pack a l’art de rentrer dans l’âme tourmentée du Sith en faisant des pauses introspectives et en jouant sur les souvenirs de l’apprenti de Palpatine, qui se mélangent comme autant de cauchemars. On plonge petit à petit dans les ténèbres et l’enfer, comme si Vador vivait son chemin de croix en guise de sanction pour toutes les horreurs qu’il a commises. Raffaele Ienco a un dessin élégant et maîtrisé. Ses nombreux personnages effrayants font souvent frémir, sans compter la stature impressionnante et froide de Vador. Les cases sont quand même parfois un peu vides ou les personnages quelque peu figés, mais le graphisme reste globalement de qualité. Même si l’ensemble reste moins fort que le premier tome, notamment à cause d’un assassin sith peu crédible et décevant, la série reste agréable, cohérente et redoutablement efficace… un peu comme Dark Vador au combat, en somme !
