L'histoire :
Le sergent Cordot est très clair sur la mission : peu importe les pertes et les morts, il faut réussir coûte que coûte. L’Empire n’a que faire de s’embarrasser avec des soldats qui se sacrifient pour rien. Ils ne pourront laisser une trace seulement s’ils parviennent à accomplir l’objectif. Il a donc confiance en son armée de death troopers pour réaliser une tâche de la plus haute importance. Il s’agit de détruire un canon que les Rebelles ont construit à partir de plans volés à l’Empire. Cette arme est une menace pour la flotte et envoyer un Destroyer serait un immense risque. Il faut plutôt des forces au sol avec des soldats surentraînés qui sauront faire le nécessaire pour arriver à leur fin. L’escouade atterrit sur la planète où se trouve le canon. Le combat fait rapidement rage et les Death Troopers ne parviennent pas à chasser les Rebelles. Ils arrivent toutefois devant le canon mais les pertes sont nombreuses. Le sergent Cordot arrive en trombe dans son vaisseau mais le canon utilise ses défenses pour le pulvériser rapidement. Les Death Troopers ne doivent pas échouer, quitte à ce que tout le monde meurt...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des séries comics sur Dark Vador, il en tombe presqu’autant que des morts fauchés par le sabre laser rouge du seigneur Sith ! En voici une nouvelle qui se passe juste après le film L’empire contre-attaque. On se demande ce que l’on pourrait apprendre sur le laps de temps qui sépare ce film de celui du Retour du Jedi. Pourtant, Greg Pack trouve une formidable idée : rechercher les causes de la mort de Padmé, ce qui amènera Vador à en savoir plus sur Luke Skywalker. C’est donc une improbable enquête policière qui démarre, menée par Vador, sa garde rapprochée de Death Troopers et un droïde d’analyse ! Ce dernier constitue d’ailleurs une superbe aide narrative puisqu’il est presque aussi bavard que C3PO et qu’il commente et explique donc chaque passage. Un duo de choc avec un Vador sinistre et mutique au possible. La force (sans jeu de mot) de cette série réside dans l’approche de la personnalité du plus badass des vilains de l’histoire de la SF. La fameuse scène de « Je suis ton père » dans L’empire contre-attaque a fait des dégâts dans la personnalité tourmentée de Vador et les résidus de son passé humain viennent le tourmenter, surtout dans les moments où il repense à sa bien-aimée. Les flashbacks intensifient le destin tragique du personnage tout en faisant d’habiles clins d’œil à la saga. Un vrai tour de force (obscure) de Greg Pack d’arriver à distiller de l’émotion à travers un casque noir froid et terrifiant. Raffaele Ienco a la lourde tâche de dessiner l’âme damnée de l’Empereur et il s’en sort avec les honneurs. Son style et les couleurs rappellent parfois Travis Charest même si ses visages humains manquent de vie. Rejoins-moi du côté obscur de Dark Vador...