L'histoire :
Wolverine et une japonaise nommée Itsu ont eu un fils : Daken. Élevé par Romulus durant des années, il a grandi dans la haine de son père et dans l'envie de faire couler le sang. Après une première rencontre houleuse avec Logan, il a rejoint les Dark Avengers de Norman Osborn. Ce dernier est ravi d'avoir un "Wolverine" dans son équipe mais le comportement ultra-violent et ordurier de Daken le gêne dans sa politique de manipulation des masses. Ce que ne sait pas Osborn c'est que le rejeton de Logan possède une capacité supplémentaire en comparaison à son paternel : il peut altérer les émotions par le biais de l'odorat. C'est comme ça que Daken a pu mettre la main sur des documents confidentiels du H.A.M.M.E.R.. Surtout, il adore se servir de ses dons pour semer les tensions entre les Dark Avengers. Cela en énerve tellement certains que des coups sont échangés ou que Bullseye tire une flèche dans le cœur de Daken. Pas de quoi le tuer évidemment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Au lendemain du crossover Secret Invasion, l'univers Marvel a vu l'un de ses méchants prendre le pouvoir : Norman Osborn. Désormais à la tête du H.A.M.M.E.R., l'organisation remplaçant le S.H.IE.L.D., celui-ci a réuni une équipe d'Avengers à son image. S'il ne peut pas avoir de Wolverine, il aura son fils Daken. Cet album réunit les épisodes de ce Dark Wolverine alors qu'il débute au sein de cette équipe. Le début de l'album est écrit par Daniel Way, scénariste qui a relancé Deadpool juste avant, et Marjorie Liu, auteure qui nous a émerveillé dernièrement sur Monstress. Tous les deux alternent l'écriture avec une certaine réussite. Le personnage de Daken est bien campé. Son caractère hyper-violent, manipulateur et aguicheur est bien mis en scène dans des épisodes qui se (re)découvrent avec un intérêt certain. Il y a beaucoup d'action, de rebondissements et même si le côté baroudeur de Daken dans la seconde partie de l'album est moins percutant, cela reste distrayant. En plus, nous verrons avec un réel plaisir les Fantastic Four. Visuellement, le style de Giuseppe Camuncoli n'est pas aussi soigné que sur ses Spider-Man mais le côté sombre du héros convient bien à cette approche. Secondé par Paco Diaz ou Stephen Segovia dans des veines moins réussies, l'italien fait le job ! Une série pas forcément clinquante mais vraiment pas mal.