L'histoire :
Deadpool essaie progressivement de reprendre le contrôle de sa vie après des événements difficilement supportables. Il passe un peu de temps avec Ellie, sa fille, et cherche à mieux la connaître. Il renoue des liens avec la mère de Carmelita, la défunte mère de son enfant. Wade se rend également à l'école Jean Grey où il redonne un peu de baume au cœur à Evan et sollicite l'aide de Tornade pour qu'elle recueille ses amis venus de Corée du Nord. Deadpool souhaite que Hank cherche de quoi sont victimes les mutants clonés par le savant fou Butler. Afin d'obtenir plus de solutions, il choisit de se rendre au Q.G. des Fantastic Four mais constate que l'endroit est fermé. Alors qu'il part en direction de la tour Stark, il se fait attaquer par une figure bien connue : Dracula. Depuis que Wade a piqué Shiklah au Seigneur des Vampires, ce dernier lui en veut terriblement. S'il a perdu son dernier combat face au mercenaire disert, il a bien l'intention de l'emporter avec cette armure qu'il s'est achetée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le run de Gerry Duggan et Brian Posehn sur la série Deadpool nous aura appris énormément de choses sur le personnage le plus déjanté du Marvelverse. Dans ce septième tome, nous voyons notre héros tenter de mettre de l'ordre dans sa vie, passer du temps avec sa petite fille ou encore aider les Faux-Men qu'il a sauvé en Corée du Nord. L'ensemble du récit est d'une grande cohérence avec l'historique établie pour le héros et même lorsque les auteurs doivent composer avec le crossover du moment, en l’occurrence AXIS, ils parviennent à trouver le bon angle pour offrir aux lecteurs leur dose d'humour, d'action et de rebondissements. Suivre la vie de couple de Deadpool avec Shiklah est d'ailleurs très amusante. Et puis comment ne pas adorer l'ultime épisode qui fait office de véritable déclaration de guerre à ceux qui veulent imposer les techniques de fracturation hydraulique touchant à la recherche de gaz de schiste ? Les dessins sont toujours très soignés avec Mike Hawthorne ou Scott Koblish. Un bon album.