L'histoire :
Deadpool s’est vu confier une mission des plus périlleuses par le Contemplateur, un des doyens de l’univers. Pour la réussir, Wade s’est entouré de versions de lui-même venues d’autres dimensions. Un étrange nuage cosmique s’attaque à la population des planètes, un peu à l’instar de Galactus. L’équipe de Deadpool part donc dans l’espace trouver un moyen d’éliminer cette menace. Durant la traversée, un être surpuissant s’approche sur une moto spatiale. Il dit s’appeler le Champion et être un émissaire d’un autre doyen de l’univers. Celui-ci ne comprend pas pourquoi cette drôle d’équipe a été choisie pour un pareil périple. Il exige donc de les affronter sur une planète avoisinante. Kidpool est le premier à s’avancer. Alors que le Champion est prêt à le rosser, le petit Deadpool s’enfuit en courant. Wade et Lady s’approchent à leur tour et font diversion avant de partir avec leur vaisseau. Kidpool n’est pas parti au hasard, il est monté sur la moto volante du Champion qui hurle en comprenant qu’il s’est fait avoir !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le personnage de Deadpool est la vedette de nombreuses séries. Alors que l’on peut suivre la série mère de Daniel Way dans la revue éponyme, on découvre régulièrement le mercenaire déjanté dans des titres consacrés à d’autres super héros mais aussi dans des one shot. Un autre titre a été créé par Victor Gischler. Le scénariste a d’abord écrit Merc with a mouth (une saga inédite en France et en 13 épisodes) avant d’enchainer avec Deadpool Corps, une suite plus ou moins directe. Le club des cinq servait de prélude à l’histoire qui débute véritablement dans cet A-pool-calypse-now. L’auteur envoie l’équipe de plusieurs Deadpool provenant de plusieurs dimensions affronter une gigantesque menace représentée par un énorme nuage cosmique. Gischler joue la carte de l’humour et de l’action avec un certain talent. Les dialogues sont bien décalés et les scènes d’action assez marrantes. Par contre, le récit est assez pauvre, les rebondissements ont du mal à arriver et il faut attendre les parcours solitaires de Dogpool et du nouveau venu Championpool pour que cela soit plus agréable. Le titre est en outre entièrement illustré avec Rob Liefeld qui se révèle bien meilleur que sur son épisode issu du prologue. Le dernier chapitre est illustré Marat Mychaels et celui-ci se montre moins emballant que le créateur de Deadpool. Pas génial mais amusant si l’on est fan du personnage.