L'histoire :
Ce numéro contient :
- Deadpool (2016) (épisode 20) : En haut de son immeuble, Wade découvre une jeune fille qui souhaite sauter. Alors qu'il essaie de la raisonner à la manière Deadpool, il trouve un moyen de lui changer les idées et de l'emmener au théâtre voir une pièce très cotée. Petit à petit, la jeune fille concède à Wade qu'elle n'a pas vécu des choses simples et que la morale interdisant la violence va la saouler. Or, pour Deadpool, violence bien calibrée est souvent synonyme de solution !
- Deadpool (2016) (épisode 21) : Deadpool reprend connaissance dans un monde qu'il ne connaît pas, à une époque qui n'est pas la sienne et dans des vêtements saugrenus. Celui-ci se trouve dans un château, parle à la manière des pièces de Shakespeare et voit d'irritants individus lui parler ! Il y a même un fantôme qui lui demande de le venger...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tiens, et si on rebootait la revue Deadpool alors qu'il n'y a pas d'autres raisons que commerciales ? C'est ce qui nous vient immédiatement à l'esprit lorsque l'on découvre le sommaire de ce nouveau magazine consacré au mercenaire disert. En effet, Gerry Duggan est toujours à la baguette et met en scène le héros en face d'un sujet délicat : le suicide. Niveau ambiance, on s'attend à du sinistre mais avec le ton adéquat, on se délecte une fois de plus d'un épisode (le 20e) de la série. Aux crayons, Matteo Lolli régale avec un trait à l'efficacité plaisante. La seconde partie de la revue est un épisode un peu particulier puisqu'écrit par un autre auteur (Ian Doescher). Ce dernier va s'amuser à placer Deadpool dans une sorte de récit shakespearien. C'est bourré de clins d'œils, pas aussi drôle qu'avec Duggan et les dessins de Bruno Oliveira piquent parfois un peu les yeux. Totalement hors-sujet, ce récit est auto-contenu et ne parasitera pas la suite des aventures du mercenaire. Tant mieux car pour l'heure, on a là un numéro à la dynamique un peu molle.