L'histoire :
A la fin de l'âge de bronze des comics, la rédaction du Daily Buggle est en ébullition. Aucun sujet ne satisfait J.J.Jameson, le rédacteur en chef qui envoie du coup Peter Parker prendre des photos de Spider-Man. Dans la rue, le jeune photographe remarque un drôle d'individu qui vole la voiture de Flash et qui prétend s'appeler Deadpool. Celui-ci croise sur sa route un homme d'affaires qui souhaite l'engager pour faire tomber Iron Man dans l'alcoolisme, contre beaucoup d'argent. Bien sûr certaines pénalités seront mises en place si le contrat n'est pas rempli. Malgré les deux petites cornes sur la tête de cet homme, Deadpool signe !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La version Marvel Now de Deadpool a fait un début tonitruant avec une saga complètement folle, illustrée de mains de maître par Tony Moore. Comme souvent avec dernier, au bout de quelques épisodes, il est remplacé pour cause de rythme de production insuffisant, selon l'éditeur (plus de 20 pages à rendre chaque mois !). On pouvait donc craindre que la série du mercenaire disert passe sous les crayons d'un second couteau, bien aiguisé serait le mieux. C'est le cas avec Scott Koblish et Mike Hawthorne. Le premier ouvre ce quatrième numéro par un épisode au style délicieusement rétro et surtout inattendu. Une vraie surprise qui est suivie par le très bon travail d'Hawthorne, qui est déjà passé derrière Tony Moore sur Fear Agent. Son trait est légèrement différent et fonctionne bien, là encore. Du côté des dessins, la succession est là et niveau scénario, le tandem Gerry Duggan et Brian Posehn, conseillé à Marvel par Rick Remender, continue sur son excellente lancée. Surprenant et marrant, Deadpool redevient aussi bon que lors des débuts de Daniel Way sur la série. En résumé, Deadpool a de bonnes cartouches en main !