L'histoire :
Ce numéro contient :
- Deadpool (2016) (épisode 30) : Scott Adsit est épuisé. Il n'en peut plus. Lui qui a longtemps été agent au sein du S.H.I.E.L.D. démissionne. Il faut dire que depuis que sa route a croisé celle de Deadpool, la déprime l'a saisi. Il a donc décidé de rendre son badge avant de s'engager dans un tout nouveau défi en intégrant les Nova Corps. Ce qu'il n'imaginait pas, c'est que Wade Wilson repointerait le bout de son nez moisi quelques temps après. En effet, Deadpool a souhaité en finir une bonne fois pour toute avec Madcap. Il espère donc trouver une arme adéquate dans l'espace et plus précisément dans l'antre du Gardien sur la Lune. Alors qu'il découvre quelques secrets dont une arme, Wade finit par arriver sur une autre planète où une terrible guerre a lieue. Il n'hésite pas à prendre part aux combats et finit par être le seul être vivant sur l'astre lorsque les Nova Corps le trouvent. Wade va donc recroiser son ami Scott Adsit !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le mercenaire disert va prendre part au prochain crossover intitulé Secret Empire, le scénariste Gerry Duggan profite de l'épisode 30 pour terminer son arc narratif. La revue ne contient qu'un seul chapitre mais celui-ci dépasse les 80 pages. Le récit va envoyer Deadpool dans l'espace à la recherche d'une arme capable de vaincre son ennemi increvable : Madcap. Entre les clins d’œil aux autres super-héros et à la science-fiction en général (Alien en tête), Gerry Duggan se fait clairement plaisir avec une histoire qui frise souvent le n'importe quoi mais qui le fait avec application. On s'amuse vraiment à parcourir ce numéro tant il allie action et humour avec talent. La cohérence du run de l'auteur est époustouflante et permet aux lecteurs assidus de profiter pleinement des subtilités de la série. Visuellement, Mike Hawthorne n'est pas toujours très régulier mais sa prestation reste convaincante. Vivement, donc, les prochaines épisodes afin que l'on puisse savoir quel rôle Wade va pouvoir tenir dans cet event faisant de Steve Rogers un chancre de l'Hydra. À suivre...