L'histoire :
Wade Wilson a été fait prisonnier par Butler, l'homme responsable du projet X. Le mercenaire est plongé dans des illusions qu'il imagine bien sûr être la réalité. Seulement, il est difficile de conserver ad vitam aeternam Deadpool dans cet état. Il se réveille donc très en colère et élimine les différents gardes et scientifiques situés à proximité. Le mercenaire parvient à sortir de ce laboratoire secret qui se situe en Corée du Nord. Il tombe nez à nez avec Butler qui cherchait à fuir. Ce dernier le conduit auprès d'un espace grillagé. A l'intérieur se trouvent des clones des mutants les plus puissants dont l' ADN a été mêlé à celui de Deadpool, partageant donc eux aussi une peau attaquée par de multiples cancers. Soudain, Butler tire une balle en pleine tête de Wade qui s'écroule. Il reprend conscience attaché mais très vite, un clone de Diablo approche. Il est venu le libérer et pour cela, use du pouvoir de téléportation. Alors qu'il fuit, Deadpool tombe sur Captain America et Wolverine, tous deux prisonniers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Devenu un personnage majeur du Marvelverse avec le run de Daniel Way, Deadpool a trouvé un nouvel élan avec l'arrivée au scénario du tandem Brian Posehn et Gerry Duggan. Le duo s'amuse en effet à pousser le mercenaire disert dans ses retranchements et dans ce numéro, ils sont là pour surprendre un peu plus les lecteurs. Si l'on connaissait la facette humoristique des aventures de Deadpool, on découvrira un aspect plus émouvant et donc tragique dans cette saga intitulée Le bon, la brute et la truand. L'histoire multiplie les rebondissements. On notera l'arrivée de clones des X-Men nord-coréens mais aussi de nombreuses allusions à l'histoire du Marvelverse dont la fameuse séquence de Barry-Windsor Smith où Wolverine sort de la base scientifique dans L'arme X. Les scénaristes ont tout fait pour que le lecteur soit agrippé à son numéro de Deadpool et ils y parviennent. En plus, la conclusion laissera plus d'un fan sur le fondement. Tragique à souhait ! Les dessins de Declan Shalvey ne sont pas aussi flamboyants que ceux d'un Tony Moore mais son trait est d'une grande expressivité. La série Deadpool est toute sauf "dead", ma poule....