L'histoire :
Deadpool a tout fait pour intégrer les X-Men mais devant le refus de Cyclope, il s'est rendu à New-York pour quérir auprès de Spider-Man quelques conseils pour devenir un parfait super héros. Mais à son arrivée, une vague de crimes a lieu et le mercenaire fait aussi le coupable idéal. Wade réussit heureusement à convaincre le Tisseur de son innocence et trouve même le tueur qui n'est autre que Hit Monkey, un singe maniant les pistolets avec toutes ses pattes ! Peter et lui sont blessés mais pas mortellement. Pourtant, dans l'esprit de Deadpool nait un drôle de plan. Il subtilise le costume de Spider-Man et se fait passer pour mort. Les médias annoncent en grande pompe le décès du héros new-yorkais et une cérémonie mortuaire est programmée. Peter s'y rend en civil et alors que la porte de la salle s'ouvre, Hit Monkey la traverse. Il est là pour vérifier que l'araignée est bien morte. Seulement, à l'intérieur du cercueil, c'est un Deadpool surarmé qui l'attend...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ces dernières années, la popularité de Deadpool a été grandissante et le succès du personnage n'est pas même démenti en France. Alors que les titres se multiplient, la série régulière publiée en kiosque est passée de bimensuel à mensuel ! Daniel Way dirige d'une main de maître le titre et les deux nouveaux épisodes inclus dans ce cinquième numéro sont une fois encore truculents. Les lecteurs liront la fin des hostilités entre Deadpool, Spider-Man et Hit Monkey. Celle-ci prend une tournure assez inattendue lorsque le mercenaire est sûr que pour vaincre le macaque, il suffit de tuer le Tisseur ! C'est drôle, rythmé et bien illustré par Carlo Barbieri. Le second chapitre est un one-shot. Deadpool se ballade dans l'arrière pays américain lorsque le bus dans lequel il végète, se fait braquer ! Wade aura dans ces pages un fort lien avec les policiers d'une petite ville. Way gère bien son récit et ce, malgré des dessins assez moyens de Tan Eng Huat, un artiste malaisien. Le trait de ce dernier manque d'un encrage plus appuyé et les postures des protagonistes sont parfois un peu bizarres. Rien de trop grave toutefois puisque les amateurs de Deadpool savoureront ce numéro avec la même délectation. Et puis le titre est une fois encore savoureux avec un détournement d'une des œuvres cultes Philip HK. Dick...