L'histoire :
Peter Parker marche dans les couloirs du métro new-yorkais lorsque des touristes lui demandent de les prendre en photo. Alors qu’il s’apprête à appuyer sur le déclencheur de l’appareil, un type lui subtilise et le fait à sa place en exigeant des gens qu’ils disent que Deadpool est le meilleur. Surpris, Peter voit le type partir aussitôt la photo prise. Le soir venu, Spider-Man se rend chez Mr Cheng, un restaurateur qu’il a sauvé il y a peu de temps. Alors qu’il rentre, c'est le silence total. En ouvrant la porte de l’arrière-salle, Peter tombe sur de multiples cadavres. Il appelle la police. Une fois sur place, un inspecteur lui annonce que la tuerie est l’œuvre d’un professionnel. Pour Parker, il ne fait aucun doute, c’est l’œuvre du type qu’il a croisé dans le métro : Deadpool. Ce dernier est venu à New York pour côtoyer le fameux homme-araignée et apprendre ses techniques de super héros. Peter retrouve la trace de Wade et l’interroge à coups de poings sur l’identité du tueur. Pour Deadpool, il ne peut s’agit que de Hit-Monkey, un singe sachant manier des armes à feu !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le pauvre Deadpool est décidément bien malheureux ! Malgré tous ses efforts pour devenir membre des X-Men, les mutants ont fini par refuser que le mercenaire déjanté intègre leurs rangs. Toujours aussi optimiste, Wade s'est mis en tête d'apprendre comment devenir un super héros auprès de Spider-Man. Le problème est que la ville voit un nouvel ennemi des plus redoutables : Hit Monkey, un singe assassin. Créé par Daniel Way, ce personnage risque de fortement concurrencer Deadpool puisqu'il est aussi décalé que lui ! Le scénariste s'amuse comme un petit fou à opposer Wade à Spidey, puis les deux au redoutable chimpanzé. L'action est forcément au rendez-vous et la présence des deux super héros à la langue bien pendue amène quelques situations ou dialogues hilarants. Daniel Way se débrouille très bien avec la série régulière de Deadpool et désamorce la violence de certaines scènes avec sa formule bien efficace. Carlo Barbieri succède à Paco Medina pour les dessins. Si ceux-ci ne sont pas aussi excellents, ils n'en restent pas moins adaptés au titre. Deadpool est drôle, rythmé et plaisant. Pas étonnant de voir la revue bimensuelle devenir mensuelle...