L'histoire :
Emprisonné dans le pénitencier Kramer, Cletus Kassidy a été séparé du symbiote Carnage qui le rendait si fort auparavant et mettait en avant ses instincts meurtriers. L'information est bien sûr arrivée aux oreilles des autres prisonniers qui se jouent d'un moment d'inattention des gardiens pour planter un couteau dans le flanc de Cletus. Conduit d'urgence à l'infirmerie, le tueur hurle au médecin qu'il ressent des mouvements liés à Carnage. Le symbiote est en fait enfermé dans un laboratoire où il subit les tests de plusieurs scientifiques. Carnage brise à terme sa prison de verre et s'empare d'une laborantine. Débute alors un terrible massacre dans tous les Etats-Unis... Dans la prison, l'état de santé de Cletus sombre et le docteur Jenner finit par étouffer le tueur avec un oreiller. Ce qu'il n'osait pas imaginer, c'est que le symbiote revienne auprès de Cletus et ce, peu importe la distance qui les sépare...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque l'on est fan de Deadpool, on ne peut pas dire que l'on n'est pas gâté. Outre des séries continues de qualité, dont la dernière totalement culte écrite par Gerry Duggan, la Maison aux idées produit régulièrement des mini-sagas assez réjouissantes. C'est le cas de celle-ci qui oppose le mercenaire disert à Carnage, le symbiote complètement fou qui possède Cletus Kassidy. C'est une fois encore Cullen Bunn qui s'amuse comme un beau diable et nous propose un récit franchement fun à suivre. L'album s'ouvre s'un épisode un peu spécial puisqu'il s'agit d'un annual dévoilant l'évasion de Cletus et du symbiote Carnage. La suite voit débarquer Deadpool dans des épisodes bourrés d'action et f'humour. Nous noterons aussi quelques rebondissements bien fendards. À aucun moment on ne s'ennuie sauf si l'on est allergique au genre super-héroïque bien évidemment. Graphiquement, Salva Espin fait preuve d'excellence avec un trait semi-cartoony efficace et totalement adapté. Deadpool vs Carnage est un titre qui a donc plus d'un argument !