L'histoire :
Drop et Ravhona l’observent et se tiennent prêts. Si Valentine Wong arrive pour le rendez-vous, ils pourront faire une pierre deux coups et la/le tuer en même temps que ce gêneur de Deadpool. Finalement, elle/ il/ iel finit par arriver mais les deux criminels assistent à une surprise de taille : il ne s’agit pas de Valentine mais de Lady Deathstrike ! Ce cinglé de Deadpool trompe déjà sa compagne ? Ses intentions ne laissent guère de place au doute puisqu’il tient un bouquet de fleurs à la main. Mais peu importe : ils ne sont pas là pour les potins mais pour une mission. Et même si Deadpool est seul, ils vont la réaliser sans souci. D’autant que dans le même temps, c’est un criminel d’un autre genre, Miroir, qui va s’occuper de Wong. Il est particulièrement dangereux avec ses aiguilles mortelles. Mais le commanditaire a oublié quelque chose : ils n’ont pas affaire à des amateurs et il faut donc particulièrement se méfier. Deadpool avait déjà perçu la présence des tueurs et Valentine est bien plus redoutable au combat que n’importe qui. Au final, rien ni personne ne pourra les empêcher de se revoir…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On pensait avoir lu le tome le plus délirant de la nouvelle série Deadpool de Alyssa Wong mais attendez de découvrir ce tome avant de vous faire un avis aussi définitif. Deadpool fait encore plus fort que d’habitude et le côté décalé atteint des.sommets. Une organisation criminelle avec des assassins étranges, un chien qui a le corps et le pouvoir de Carnage, un Empereur Cornu sans visage, un Deadpool qui ne sait plus très bien où il se trouve et clou du spectacle : un Deadpool qui… tombe amoureux ! C’est sûrement la provocation ultime et la plus grosse folie de la série et pourtant, c’est bien vrai : Deadpool fait dans le romantique. Avec les dessins léchés et sensibles de Martin Cóccolo, on assiste à des scènes fleur bleue étonnantes. Deadpool devient sentimental, que ce soit avec son « chien » ou avec sa compagne non-genrée. Qu’on ne s’y trompe pas cependant, la série reste cohérente et gagne encore plus en efficacité et en intérêt. Au milieu de cette parenthèse enchantée, l’action et les combats de l’Atelier tranchent aussi sec que les katanas de Deadpool. Et ça se sent : Wong s’éclate à imaginer plein de nouveautés et de surprises pour un récit franchement puissant et jouissif. C’est du bon classique super-héros avec même un combat de boss épique mais avec un enrobage sacrément original. Mais on n’en attendait pas moins de Deadpool… Petit coup de coeur donc pour cette série qui nous propose un album encore plus déjanté et rocambolesque que le précédent !
