L'histoire :
-Deadpool : Tuer pour vivre(2) : Tel le terrible Galactus, la gigantesque silhouette de Groffon le régurgitateur déchire le ciel de New-York .Comme l'avaient annoncé les gardiens de la galaxie, le décimateur, la seule arme capable de le détruire et ainsi sauver la terre, est entre les mains de l’imprévisible Deadpool. Captain America en personne vient le solliciter afin qu'il lui cède le précieux sésame mais comme souvent avec Wade Wilson, rien ne va se passer comme prévu...
-Spider-man/Deadpool : le maitre archétype (2 et 3) : Le Deadpool du présent, associé au Spider-man du futur en fauteuil roulant, continuent leur combat acharné face au maitre archétype et son armée de robots Deadpool. Afin de sauver le monde de cet avenir apocalyptique, ils font un saut temporel vers le passé dans le but de mettre la main sur la version rajeunie de leur ennemi.
-Domino : l'instinct du tueur (3 et 4 ) : Domino est en fâcheuse situation après l'explosion orchestrée par Topaz et un vieil homme énigmatique. L'heure de la vengeance a sonné et il est temps de botter des culs. Bien décidé à reprendre le contrôle de ses pouvoirs, elle va partir à la rencontre d'une personne capable de l'aider dans cette tâche.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier opus plein de promesses et d'agréables surprises, nous avions hâte de connaitre la suite des aventures du célèbre mercenaire et de son alter égo féminin, la fougueuse Domino. En ce qui concerne la série Deadpool de Skottie Young, force est de constater que nous sommes ici dans un volume de transition. Il ne s'y passe pas grand chose et le fait de n'avoir qu'un seul chapitre à se mettre sous la dent est un peu frustrant. Le dessin de Nic Klein est toujours aussi habile et dynamique et colle vraiment parfaitement à la personnalité exubérante du personnage. La série Spider-man/ Deadpool est quand à elle clairement en dessous des deux autres, la faute à un scénario difficile à suivre et des dessins nettement trop basiques. Une vraie déception. Heureusement pour nous, il y a la survitaminée série Domino qui vient relever le niveau. Gail Simone confirme les bonnes impressions suscitées à la lecture des premiers épisodes. L'histoire progresse de manière intéressante, notamment par l'intermédiaire d'une série de flashbacks qui nous apportent des clés de compréhension sur l'enfance de Domino et les problèmes actuels qu'elle rencontre. Les dessins de David Baldeôn et les couleurs de Jésus Aburtov sont de plus toujours un ravissement pour la rétine et cette série n'en finit plus de nous surprendre agréablement. Pour conclure, Domino remporte donc ce match par KO face à Deadpool, qui n'a plus qu'à aller s'acheter des chimichangas pour se consoler...