L'histoire :
Le monde a bien changé depuis que des morts-vivants l'ont ravagé. Seulement, un autre désastre est venu s'ajouter à celui-ci. Liz a survécu jusque là et alors qu'elle observe les alentours, elle aperçoit la seconde menace : Deadpool. Armée de sa batte de baseball tunée d'un disque de scie sauteuse, l'adolescente s'approche doucement du mercenaire et essaie de le frapper. Deadpool ne comprend rien. Il a une profonde entaille dans la tête et ne se rappelle de rien. Il parvient à convaincre Liz de ne pas lui faire de mal et aussi de lui dire ce qui se passe. La jeune fille lui raconte que depuis que des zombies ont dévoré un certain Deadpool, ils se transforment tous en des versions alternatives de ce dernier ! Wade décide alors d'accompagner Liz pour la protéger de ses vils congénères...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous aviez apprécié La nuit des morts-vivants façon Deadpool, vous vous demandiez peut être si le scénariste Cullen Bunn allait réaliser une suite. En effet, lors des dernières pages, nous y voyons un mercenaire encerclé par des zombies et qui se laissent manger par ces derniers. Dès lors, ils deviennent plus intelligents. Partant de cette base, l'auteur nous montre désormais un monde où les Deadpool sont partout et sont la nouvelle menace pour les humains. Drôle et bourré de scènes d'action plus ou moins sanguinolentes, cette suite se révèle franchement sympathique à suivre. Le Deadpool normal fait équipe avec une adolescente et leur tandem fonctionne plutôt bien. Nous noterons également la présence de nombreux clins d'œil aux précédentes séries du mercenaire disert et une allusion directe aux différents artistes ayant travaillés dessus. Du côté des dessins, nous découvrons avec une jeune artiste dont le style est déjà très efficace. Nicole "Nik" Virella réalise des planches soignées et très maîtrisées. S'amusant comme un doux dingue avec le personnage de Deadpool, Cullen Bunn nous offrira t-il une suite à ce Retour du Deadpool-vivant ? Pour l'instant, ce n'est pas au programme mais on en reprendrait bien une couche !