L'histoire :
Deadpool se prépare à sauter du haut de l’avion. Il appelle Princesse qui ne le quitte plus dune semelle. Le chien symbiotique se penche vers le bord, en même temps que son maître. Ils sautent sans hésiter, chutant à plus de 200 km/h. Ils finissent par arriver à la maison de Montréal. Deadpool atterrit sur un garde et il l’achève au katana. Princesse n’est pas au mieux de sa forme mais il lui laisse le temps de se régénérer : après tout, il peut facilement la comprendre… Quand elle est opérationnelle, c’est un véritable carnage. Les tueurs sont démembrés et découpés en morceaux aussi facilement que si c’était du papier. Pendant que Deadpool s’amuse à neutraliser les derniers, l’un d’eux arme un bazooka et lance la roquette. L’explosion est terrible et Deadpool a du mal à refaire surface. Il faudra encore un peu de temps pour Princesse qui a pris la déflagration de plein fouet. Wilson n’est pas assez rapide et Mister bazooka le frappe violemment. Il se prépare à le brûler définitivement mais Princesse est enfin debout et elle l’avale en un seul morceau ! Ils rentrent dans le manoir. Il faut trouver le fameux Henry qui se cache dans un bunker. Ils repèrent la porte secrète derrière la bibliothèque. Ils font exploser l’ouverture et le pauvre garde qui se trouvait derrière est pulvérisé. C’est ensuite un jeu d’enfant de rentrer dans le bunker en utilisant les empreintes du cadavre. Henry se trouve là, en train de prendre précipitamment une tonne de billets de banque…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deadpool n’en finit pas de surprendre et cette fois, c’est auréolé d’un statut plus qu’inédit qu’il réapparaît : un père ! Et doublement père puisque la créature Princesse l’accompagne sans arrêt sans oublier la petite Ellie… un vrai papa pool ! Cody Ziglar s’en donne à cœur joie avec cette situation plus qu’étonnante pour le mercenaire fou et il ne ménage pas son dessinateur (il le dit lui-même dans une case qui brise le quatrième mur) puisque les nombreux plans où se trouve la créature sont des défis de composition, tant elle est immense. Cette nouveauté met beaucoup de fantaisie à l’ensemble et on vous laisse imaginer les nombreuses blagues qui vont parsemer cette nouvelle série. Cette paternité provoque surtout une introspection jamais vue auparavant chez Wade Wilson qui se culpabilise sur ce nouveau rôle qu’il a à jouer. Même le vilain est orignal et il s’agit d’un adversaire redoutable, Death Grip, une sorte de Docteur Strange maléfique. Avec un dessin spectaculaire et ultra efficace, on peut vraiment s’attendre à une super série. Cependant, derrière ce superbe vernis attrayant, se cache une aventure finalement pas si originale que cela. Même si l’ensemble est bien maîtrisé et agréable à lire, on tombe vite dans du super-héros ultra classique. Peut-être que Deadpool est devenu plus sage depuis qu’il est papa ?
